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Critique de Toscane57


En premier lieu je remercie les éditions Au diable Vauvert et Babelio pour cette sélection qui m'a été offerte.
Le livre est soutenu par Amnesty International pour dénoncer l'esclavage et ses tragédies, la démarche est louable.
Toutefois je n'imaginais pas qu'il s'agissait d'un roman "jeune adulte".
Je ne suis pas fan de ce style de littérature, je ne participe d'ailleurs jamais aux MC de mai et novembre. Et je me désole d'avance des reproches que j'exprime ici....

J'ai éprouvé de la gêne avec ce style plutôt simplet, qui s'adresse à un public de collégiens selon moi... Et non pas "jeune adulte".
Je trouve que l'écriture manque de profondeur et beaucoup trop de dialogues freinent le déroulement du récit, au détriment de I'histoire de la révolte de Tacky contre les esclavagistes britanniques de Jamaïque en 1760.

Enfin quelle idée de travestir le langage, je ne connais pas le créole jamaïcain mais très bien celui des Antilles françaises qui me paraît bien éloigné de ce charabia qui jalonne le récit.
La plupart des mots sont empruntés au vieil argot français (chouriner, gambilles...) ou inventés.

D'accord il s'agit d'une traduction.. mais je serais curieuse de voir le roman en version originale pour saisir le parti pris de Papillon, traducteur, (choix d'un vocabulaire imagé pour s'approcher du créole), car le créole est une langue avec une grammaire et une syntaxe. Ici je lis "plusse" "gences" "quocé" etc...

Je suis une habituée des auteurs Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, Maryse Condé, Simone Schwartz Bart... qui emploient le créole et de nombreux créolismes dans leurs récits et romans ; cette traduction m'a laissée perplexe, elle a perturbé ma lecture et freiné mon immersion dans le roman.
Je suis déçue même si le sujet est intéressant
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