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Note moyenne 3.93 /5 (sur 1608 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pointe-à-Pitre , le 11/02/1937
Biographie :

Maryse Condé, née Marise Liliane Appoline Boucolon, est une écrivaine française.

Née en Guadeloupe, elle part, en 1953, étudier en métropole au lycée Fénelon, puis à la Sorbonne où elle étudie l'anglais.

En 1959, elle se marie avec l'acteur guinéen Mamadou Condé et part pour la Guinée. Après son divorce, elle continue de séjourner en Afrique avec ses quatre enfants. Elle enseigne le français en Guinée, au Ghana et au Sénégal. Puis en 1973, elle quitte l'Afrique pour retourner vivre en France.

En 1975, elle obtient à la Sorbonne Nouvelle un doctorat en littérature comparée. L'année suivante elle publie son premier roman, "Heremakhonon" (1976), réédité plus tard sous le titre "En attendant le bonheur".

En 1981, elle épouse en secondes noces Richard Philcox, le traducteur de la plupart de ses romans vers l'anglais. Elle enseigne dans diverses universités et entame sa carrière de romancière.

Après la publication de "Ségou" (1984), son troisième roman, elle rentre en Guadeloupe. Cependant, elle quitte bientôt son île natale pour s'établir aux USA où elle enseigne à l'Université Columbia.

C'est grâce au roman "Moi, Tituba sorcière... Noire de Salem" (1986) qu'elle reçoit en 1987 son premier prix littéraire : le Grand Prix littéraire de la Femme. Le prix Marguerite-Yourcenar est décerné à l'écrivaine en 1999 pour "Le cœur à rire et à pleurer", écrit autobiographique qui fait le récit de son enfance.

Après de nombreuses années d'enseignement à l'Université Columbia, dont elle préside le Centre des études françaises et francophones depuis sa fondation en 1997 jusqu'en 2002, elle partage son temps entre son île natale et New York.

Maryse Condé est la récipiendaire du Prix Nobel alternatif de littérature dans la session exceptionnelle de 2018.
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Source : www.lehman.cuny.edu
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Le livre est disponibles sur editions-harmattan.fr : https://www.editions-harmattan.fr/livre-histoire_de_l_harmattan_genese_d_un_editeur_au_carrefour_des_cultures_1939_1980_denis_rolland-9782343248257-73950.html ___________________________________________________________________________ Comment naît un éditeur ? Cet ouvrage retrace la genèse et les premières années très militantes d'un éditeur atypique. Inspirée par Maspero et Présence africaine, la librairie-édition L'Harmattan a en effet été créée en 1975 par deux anciens prêtres missionnaires, Robert Ageneau et Denis Pryen, entourés d'un petit groupe engagé en faveur des décolonisations et du « tiers-monde ». Si les éditions L'Harmattan « jouent un rôle fondamental dans la publication des travaux de sciences humaines depuis plus de quarante ans » (Jean-Yves Mollier, préface), elles ont aussi contribué à faire connaître nombre de grands écrivains : qui sait ainsi que Wole Soyinka, premier Africain Prix Nobel (1986) de littérature, n'était alors édité que par L'Harmattan ou que Maryse Condé, « Prix Nobel alternatif de littérature » en 2018, y a publié plusieurs ouvrages ? Retrouvez nous sur : https://www.editions-harmattan.fr/index.asp Les librairies L'Harmattan près de chez vous : https://www.editions-harmattan.fr/index.asp Faire éditer votre livre : https://www.editions-harmattan.fr/envoi_manuscrits Facebook : https://www.facebook.com/Editions.Harmattan/ Twitter : https://twitter.com/HarmattanParis/ Instagram : https://www.instagram.com/editions.harmattan/ Bonnes lectures ! Crédit : école EMC, la prise de son, d'image et montage vidéo

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Citations et extraits (299) Voir plus Ajouter une citation
Il éclata de rire à nouveau. Mon dieu, comme cet homme savait rire ! Et à chaque note qui fusait de sa gorge, c'était un verrou qui sautait de mon coeur.
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Les morts ne meurent que s'ils meurent dans nos coeurs. Ils vivent si nous les chérissons, si nous honorons leur mémoire, si nous posons sur leurs tombes les mets qui de leur vivant ont eu leurs préférances, si à intervalles réguliers nous nous recueillons pour communier dans leur souvenir. Quelques mots suffisent à les rameuter, pressant leurs corps invisibles contre les nôtres, impatients de se rendre utiles.
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“Il y avait cependant une chose que j’ignorais : la méchanceté est un don reçu en naissant. il ne s’acquiert pas. Ceux d’entre nous qui ne sont pas venus au monde, armés d’ergots et de crocs, partent perdants dans tous les combats.”
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Maryse Condé
Les mots, c'est bien connu, ne servent pas seulement à créer du sens. Ils jouent, ils font l'amour. Ils composent une musique.
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Maryse Condé
"L’histoire du monde n’est pas finie. Déjà des esprits éclairés prédisent la mort de l’Occident. Un jour viendra où la terre sera ronde et où les hommes se rappelleront qu’ils sont des frères et seront plus tolérants. Ils n’auront plus peur les uns des autres, de celui-ci à cause de sa religion ou de celui-là à cause de la couleur de sa peau, de cet autre à cause de son parler. Ce temps viendra. Il faut le croire. "
Le Nouvel Obs le 10 juin 2017
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Les crabes sortirent de tous les trous du sable gris volcanique, tapissé de feuilles mortes, et se groupèrent en colonnes serrées. Cognant l'une contre l'autre leurs coquilles violacées, levant en l'air leurs mordants grands ouverts puissants comme des tenailles à clous, marchant déhanché et crochu, ils atteignirent le corps de Spero.
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Elle n'aime pas le mot métissage, préfère celui de diversités culturelles. Elle n'a pas tord Pourquoi, vouloir, encore enfermer les gens "différents " dans une seule catégorie.
Elle a dit que nous étions tous des artistes, à notre manière. En écriture, en cuisine ....
J'aime l'idée ...
Elle a dit qu'elle s'était libérée, en enlevant d'elle toutes les idées que son éducation lui avait inculqué, comme: "nous les gaulois ..."
J'aime cette idée et je pense que l'on peut tous y trouver son chemin. ce n'est pas juste une question de couleur. Comme la chrysalide qui sort d'elle pour naître. Nous devons aussi sortir des idées que nous avons reçu par notre culture pour aller vers d'autres cultures et pour savoir ce que nous voulons véhiculer autour de nous, à nos enfants et vers quels amis nous souhaitons aller afin de construire notre chemin de vie..."
Claudia
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Les morts ne meurent que s'ils meurent dans nos cœurs. Ils vivent si nous les chérissons, si nous honorons leur mémoire,si nous posons sur leurs tombes les mets qui de leur vivant ont eu leurs préférences, si à intervalles réguliers nous nous recueillons pour communiquer dans leur souvenir. Ils sont là , partout autour de nous, avides d'attention, avides d'affection. Quelques mots suffisent à les rameuter, pressant leurs corps invisibles contre les nôtres, impatients de se rendre utiles.
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Le Président en exercice mourut brusquement. À peine fut-il couché dans sa tombe que tout se dégrada. Un premier coup d'Etat eut lieu, brutal et sanglant, fomenté par un de ses fils bâtards qui se jugeait injustement exclu du pouvoir.
Il fut rapidement suivi par un second coup d'Etat, militaire celui-là, plus violent encore, ourdi par des officiers sudistes qui ne voulaient pas du fils bâtard.
Ces soldats portèrent à la tête du pays Dioclétien, un civil, ancien séminariste qu'ils choisirent pour sa réputation de benêt cul-bénit.
Sur leur ordre, Dioclétien organisa rapidement des élections pour donner à son gouvernement une façade de légitimité.
Apparemment ce but ne fut pas atteint puisque de sanglantes émeutes éclatèrent un peu partout, surtout dans le Nord.
C'est alors que sans raison apparente, on se mit à faire la chasse aux "non-nationaux".
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-Hé, négresse! Est-ce que tu n'as pas peur des Indiens?
Les Indiens? Je les redoutais moins ces "sauvages" que les êtres civilisés parmi lesquels je vivais et qui pendaient les vieillardes aux arbres!
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