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Critique de GoodBooksGoodFriends


"𝐶𝑎𝑟𝑛𝑒𝑦 𝑛'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛 𝑣𝑜𝑦𝑜𝑢, 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑓𝑖𝑙𝑜𝑢..."
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C'est vrai, ce n'est pas un voyou, Raymond Carney, seulement un petit gars qui tient un magasin de meubles dans la 125e rue à l'aube des années 60 et qui rêve de s'agrandir juste ce qu'il faut pour pouvoir s'installer avec femme et enfants dans un appartement avec vue dans un quartier paisible.
Mais entre l'héritage de son père malfrat et les manigances de son cousin, Ray se retrouve embringué dans des combines tout ce qu'il y a de moins légal.
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En trois temps, façon pièce de théâtre, Ray va découvrir qui il est réellement, un produit de la société, de son éducation, mais aussi et surtout de sa volonté d'échapper au déterminisme.
Cela ne se fera pas sans mal et nécessitera parfois de s'avilir pour mieux s'élever ensuite.
"𝑂𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑚𝑒𝑟𝑐𝑟𝑒𝑑𝑖 𝑠𝑜𝑖𝑟, 𝑢𝑛 𝑑𝑖̂𝑛𝑒𝑟 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠, 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑙'𝑜𝑏𝑠𝑐𝑢𝑟𝑒, 𝑟𝑜𝑚𝑝𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑛 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒."
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Autour de lui, la ville et plus particulièrement Harlem est le théâtre de bouleversements sociaux ; la ségrégation, les émeutes, les confrontations, les pillages, sont le cadre du dernier roman de Colson Whitehead.
Un cadre qui prend autant d'importance que l'intrigue, bien ficelée par ailleurs.
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Ce roman noir est une réussite, sans toutefois laisser de côté les thèmes chers à son auteur.
Je n'ai pas retrouvé ici la distance qui m'avait laissée un peu de côté dans Nickel Boys et j'ai découvert avec beaucoup de curiosité Harlem dans les années 60, comme si je m'y promenais irl.
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