Deux semaines de préavis

Il faut bien l'avouer entre « Un fiancé à durée limitée » et « Deux semaines de préavis », il y a de grosses similitudes. Ils ont en commun une relation patron/employée, un humour et des dialogues percutants.

L'autrice appréhende toutefois les choses d'une autre manière avec ce roman, en commençant par le début, c'est-à-dire au moment de leur rencontre et non deux ans plus tard. Cela nous permet de connaître toute l'évolution de la relation entre Tara et Preston. Et, elle a de quoi plaire même si c'est prévisible et plutôt classique.

Néanmoins, Whitney G. a une très jolie plume. On apprécie assez vite la dynamique des personnages. Il faut dire que Tara a une forte personnalité et ne se laisse pas marcher sur les pieds même si elle reste l'assistante de direction de Preston. J'ai aussi apprécié sa complicité avec sa meilleure amie. C'est aussi un joli duo.

Quant à Preston, il est le stéréotype du patron qui a réussi. Il est arrogant et imbu de sa personne. C'est un bourreau de travail (tout comme Tara d'ailleurs). Mais, parfois, on aperçoit sa sensibilité, des valeurs qu'on ne lui prêterait pas pour un sou et aussi des petites attentions qui le rendent un peu moins détestable.

En fait, ce récit se lit tellement vite que je ne sais pas quoi vous dire de plus. Lisez-le !
Tout ce que je peux ajouter, c'est que je me suis beaucoup amusée de leurs petites attaques mesquines, de leur connivence. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre chaque étape importante de leur relation. Deux ans à se détester et s'attirer, ce n'est pas rien. Petit bémol cependant pour la fin : bien trop vite expédiée à mon goût alors qu'on a une certaine attente.
Je serais quand même au rendez-vous pour « Une nuit et rien de plus » qui arrive bientôt.
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