Les filles, c'est un truc de gonzesses (rappel historique du sexisme ordinaire)
Comme Ishinomori, Nagai se met à accepter toutes sortes de travaux, jusqu'à l'épuisement. À l'en croire aujourd'hui, c'est une histoire de génération : les dessinateurs nés après-guerre, élevés en lisant le stakhanoviste Tezuka, ont cette fringale de boulot, ce désir morbide d'être à la fois hyper-productif et d'enchaîner si possible les chefs-d'œuvre, même au prix de leur santé. (p. 70)
Goldorak a été des années durant l'arbre qui cachait la forêt des créations de Gō Nagai. Aujourd'hui, il n'est pas impossible que le bosquet Mazinger/Honey/Devilman remplisse la même triste fonction, pas par excès de succès cette fois, mais pour la raison inverse. (p. 29)