1937
Betty quitte le nord de la Suède pour rejoindre Stockholm. Elle occupera la fonction de domestique chez un couple bourgeois. À 17 ans, elle quitte sa famille le coeur serré mais plein d'espoir d'une vie d'aventures.
Grande lectrice, elle se ravit par avance des trésors qu'elle va trouver dans la bibliothèque de la capitale.
Bien sûr, c'est rapidement le désenchantement.
J'écris « bien sûr » car ce roman est cousu de fil blanc. Dès les premières pages, on anticipe les désillusions qui attendent la jeune fille, tellement ce type d'histoires a été raconté. de plus, l'action se situant 2 ans avant la Seconde Guerre mondiale, on se doute bien que celle-ci va être le décor de nombreux tourments.
J'ai gardé un bon souvenir de la Bicyclette bleue notamment parce qu'inspiré d'un roman que j'adore, Autant en emporte le vent, mais aussi parce que
Régine Desforges a un style et que son héroïne, Léa, est d'une trempe qui marque l'esprit.
Ici,
Betty est bien mignonne, certes, mais manque cruellement de caractère et de jugeote.
J'avais été attirée par ce livre parce qu'il se déroule en Suède, pays que j'aime instinctivement mais dont je ne connais pas grand-chose. Il me semblait intéressant de découvrir la position du pays pendant la période mouvementée du nazisme. C'est vrai que le roman m'a donné des bases mais on est loin des apports riches des romans de
Arnaldur Indriðason à propos de l'Islande, notamment dans la trilogie des ombres.
Bref, une déception, je ne pense pas que je lirai la suite de ce premier tome mais je connais quelques lectrices à l'esprit sentimental qui y trouveront plus de plaisir que moi.