AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 85 notes
5
27 avis
4
16 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un roman qui nous transporte en Suède en 1937 avec Betty, une jeune fille qui a toute la vie devant elle, à 17 ans.
Elle quitte sa petite ville, sa mère et ses deux petits frères car elle a trouvé un travail de cuisinière et de dame d'entretien du ménage chez un docteur à Stockholm.
Betty adore la lecture qui va occuper une grande place tout au long du livre. Dans le train, elle rencontre Martin Fischer, un professeur qui lui donne un livre et sa carte en même temps.
Notre Betty va se révéler très courageuse malgré la tyrannie de la femme du docteur.
Grâce à Viola, la cuisinière d'à côté avec qui elle partage les toilettes contigües dans la cour de l'immeuble, elle va tenir le coup et évoluer dans ce monde.
Betty est également un fameux coeur d'artichaut qui va s'embraser avec toutes les conséquences qu'on peut imaginer.
Le docteur et sa femme ont également un fils, Carl Alexander qui va trouver son salut, croit-il dans la fréquentation de Betty.
Quant au docteur, ce bon docteur si généreux, si humain, il fait partie d'une groupe nazi. La Suède, pourtant restera neutre tout au long de la guerre.
La découverte de la société suédoise, de ses rites est extrêmement intéressante et bien exprimée car l'auteure est native du pays.
Le thème de l'homosexualité masculine y est présent et on voit combien il est important de pouvoir l'assumer au grand jour à notre époque.
Les impressions , les descriptions sont différentes des nôtres mais pas les sentiments. Eux, ils sont universels.
J'ai dévoré le roman sans lâcher une page et j'attends la suite avec impatience.
Betty est décidément une héroïne bien sympathique.
Le roman est original, surtout grâce au pays dans lequel il se situe sinon c'est vrai que des romances on en connaît mais je les apprécie, j'assume.
Le récit linéaire m'a beaucoup plu car cela m'a permis de rester à fond dans l'histoire.
Le roman est présenté dans un format broché super agréable à la couverture souple, avec une jolie illustration, des caractères assez grands que pour ne pas s'exploser les yeux.
Un grand merci à la masse critique privilégiée de Babelio et aux éditions Harper Collins qui ont la bonne idée de nous faire voyager avec la collection "Au gré du monde" .

Commenter  J’apprécie          548
On est en 1937, Betty jeune fille de dix-sept ans, quitte sa mère ainsi que ces frères et sa campagne natale suédoise pour la grande ville de Stockholm. Là, elle travaillera comme personnel de maison chez une famille dont le mari est un riche médecin.
Betty est très excitée à l'idée d'habiter dans une grande ville, de plus elle qui adore lire, elle s'imagine déjà emprunter des livres dans la grande bibliothèque. Mais une fois arrivé dans la famille Molander, elle va vite comprendre qu'elle n'aura pas autant de temps qu'elle s'imaginait et que l'épouse du médecin est exigeante et pas des plus sympathiques.

J'ai dès les premières pages beaucoup aimé la facilité qu'on a à lire ce livre. L'auteur nous plonge à la perfection dans un décor nordique des années 30 avec en plus la guerre qui se prépare petit à petit.
La plume de l'auteur est plaisante et on s'attache facilement au personnage de Betty, même si celle-ci, venue de sa campagne est d'une grande naïveté et qu'on espère qu'elle prendra de l'assurance au fil des pages.
Comme déjà dit je me suis facilement attachée à Betty, sa gentillesse et son courage font en sorte que nous espérons que le meilleur pour elle et qu'on aimerait aussi qu'elle remette cette mégère de femme de médecin à sa place, mais bon en tant que bonne dans les années 30 on avait juste à effectuer le travail sans rechigner sinon on se retrouvait dehors…
Betty est aussi une cuisinière hors pair, dommage que ces plats ne sont pas sortis du livre pour que je puisse également les goûter !
En revanche, j'ai parfois ressenti des longueurs dans l'histoire et des répétitions, mais rien qui puisse m'empêcher de lire la suite. Et pour cette suite j'espère qu'on y découvrira une Betty qui gagnera en assurance. En attendant il va falloir que je patiente jusqu'en juin !!

En conclusion La fille du Hälsingland est une agréable saga suédoise que j'ai découvert avec beaucoup de plaisir, vivement la suite !
Commenter  J’apprécie          262
Stockholm, 1937. Betty, une jeune fille de dix-sept ans, quitte sa famille et sa maison de campagne dans le Hälsingland pour pour occuper un poste de femme de chambre chez un médecin habitant une riche demeure de la capitale. Betty est bien installée. le médecin semble l'apprécier et le personnel de maison est accueillant. Mais, l'épouse du maître de maison est plus difficile. Les tâches qui lui sont attribuées sont lourdes. Elle travaille du matin au soir. Son seul moment de répit est le soir lorsqu'elle peut se relaxer et s'évader un livre à la main.

Sa vie à Stockholm est tout de même riche et stimulante. Les rues sont animées, les commerces sont variés. Il y a beaucoup de promenades agréables à faire et surtout, il y a Martin, un professeur d'origine juive qu'elle a rencontré et qui partage avec elle le goût de la littérature.


Je remercie les éditions Harper Collins pour cette lecture.


“La fille du Hälsingland” est le premier tome d'une saga suédoise mettant en scène une héroïne forte et courageuse dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale.


J'ai beaucoup aimé cette lecture mêlant la vie et le quotidien d'une jeune femme singulière dans une maison suédoise animée. Je me suis laissée transporter dans son nouvel univers, entre les repas grandioses organisés par ses employeurs, puis les liens que tissent l'ensemble du personnel et les moments de liberté octroyés à la jeune femme qu'elle met à profit pour découvrir la capitale.


Ce livre traite également tout un pan historique de la Suède des années 1930 dans une Europe qui entre en guerre, avec la montée du nazisme et la question du peuple juif.


J'ai aussi beaucoup aimé les références au monde des livres et de la littérature qui apportent une touche de plus à ce roman passionnant.


L'amour n'est pas en reste, car Betty va faire des rencontres inoubliables qui changeront son destin.


Une excellente lecture. Je n'ai qu'une seule hâte : tenir le deuxième tome entre mes mains et suivre les prochaines aventures de cette héroïne.

Lien : https://labibliothequedemarj..
Commenter  J’apprécie          202
J'ai reçu ce roman par le biais d'une masse critique et je remercie énormément Babelio et les éditions Harper Collins pour ce beau cadeau.
Il s'agit d'une nouvelle collection de romans étrangers appelée "Au gré du monde".
Celui-ci se passe en Suède. C'est le premier volume, le second sortira en avril et j'ai hâte de connaître la suite. Nous sommes en 1937. L'héroïne est une jeune fille de 17 ans, Betty, qui quitte sa famille à la campagne pour venir travailler comme domestique dans une famille riche de Stockholm. Ses maîtres sont le docteur Axel Molanter et son épouse. Betty s'adapte assez vite à eux ; elle leur donne satisfaction car elle est sérieuse, soucieuse de bien faire et très bonne cuisinière. Elle se lie d'amitié avec Viola, employée dans la maison voisine. Avec elle, elle va découvrir la ville, les marchés, les bals et la bibliothèque. En effet, Betty aime beaucoup lire. Dans le train qui l'amenait à Stockholm elle a fait la connaissance de Martin, un professeur d'origine juive, dont elle tombe amoureuse. Les amants vont se voir lors des rares congés de Betty. Malheureusement, Martin est assez mystérieux et secret et disparaît pour entreprendre un voyage à l'étranger.
Betty est très malheureuse de ne plus avoir de nouvelles de lui et elle doit prendre de grandes décisions qui vont engager son avenir.
C'est un roman d'apprentissage, la jeune Betty devient très vite une adulte lorsqu'elle arrive à Stockholm, elle doit aussi aider ses jeunes frères et sa mère. C'est aussi un roman intéressant sur le plan historique : la seconde guerre mondiale approche et Betty va découvrir que le docteur Molanter appartient aux brigades nazis.
Les personnages sont bien décrits psychologiquement et capables d'évoluer, ce ne sont pas des caricatures.
J'ai aimé être transportée dans ce pays, à cette époque. Comme Betty cuisine beaucoup, il y a de nombreuses descriptions de repas et plats suédois (appétissants).
Il me tarde de connaître la suite des aventures de Betty.
Si vous aimez les sagas familiales étrangères, comme "la villa aux étoffes" d'Anne Jacobs, ce roman pourra vous plaire.
Commenter  J’apprécie          190
J'ai été happée par l'histoire dès le début. J'ai aimé accompagner la jeune Betty dans la capitale suédoise et dans sa place au service des Mollander, qui va se révéler très difficile mais elle est courageuse et travailleuse. Nous sommes un peu avant la seconde Guerre Mondiale et le contexte historique est intéressant.

Cependant, à partir du milieu du roman, j'ai trouvé beaucoup trop de longueurs. Betty, malgré son amour pour la lecture, ne s'intéresse pas à l'actualité et a un côté très crédule.

C'est donc une lecture mitigée pour ma part car j'ai eu un peu de mal à m'accrocher. C'est dommage.
Commenter  J’apprécie          170
La fille du Hälsingland.
28 septembre 1937.
Betty accompagnée par sa tante Helmi quitte sa mère pour aller travailler à Stockholm dans la famille Molander. Elle a 17 ans. Dans le train elle rencontre Martin Fischer, un professeur qui lui donne un livre, une adresse de bibliothèque et sa carte de visite. Betty découvre les Molander, le père médecin, sa femme, le chien et la vieille Emma. Elle a une petite chambre lumineuse et agréable et dans le salon il y a une bibliothèque pleine de livres qui l'émerveillent. Mais la liste des tâches qui lui incombent est interminable et elle se demande comment elle va pouvoir tout faire. Elle fait la connaissance de Viola, 20 ans qui travaille dans la maison d'à côté et va lui donner d'utiles conseils. le docteur s'avère charmant avec Betty et voyant sa passion pour les livres lu en prête régulièrement. Sa femme par contre est sèche et désagréable la traitant comme une esclave. Peu de temps après elle rencontre Carl Axel, le fils Molander, qui passe de temps en temps chez ses parents semblant avoir une relation très conflictuelle avec son père le médecin. Une sorte de routine s'installe dans la vie de Betty, cuisine et ménage, sortie du chien, lecture, sortie avec Viola, des garçons et échange épistolaire surprenant avec Martin Fischer le prof rencontré dans le train et qui lui conseille des livres. Première paye de 50 couronnes, prévisions pour Noël en famille puis, la vie extérieure à Betty fait irruption, d'abord avec le retour un soir de Carl Axel, la tête en sang, le syndicalisme avec Viola qui milite pour la limitation du travail à 8 heures par jour et d'autres avantages, une bribe de discussion entendue au salon sur « l'influence juive qu'il faut briser », un étendard avec une Svastika.

Un roman qui plaira vraisemblablement à un maximum de lecteurs tant la trame est simple et l'écriture facile. le caractère de Betty est limpide, jeune fille de la campagne venant travailler comme bonne dans la grande ville chez des bourgeois, elle est pleine de bonne volonté et va découvrir la Vie, les garçons, les hommes, les rapports de force, la méchanceté, les rumeurs et réaliser que les mises en garde de tante Helmi n'étaient peu être pas sans fondements.
Bien que ce premier tome baigne dans l'environnement politique de 37/38 avec la montée du nazisme, la chasse aux juifs, on est clairement pour moi dans de la littérature jeunesse, les caractères sont effleurés et l'ensemble manque de puissance.
Merci à Babelio pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          152

1937
Betty quitte le nord de la Suède pour rejoindre Stockholm. Elle occupera la fonction de domestique chez un couple bourgeois. À 17 ans, elle quitte sa famille le coeur serré mais plein d'espoir d'une vie d'aventures.
Grande lectrice, elle se ravit par avance des trésors qu'elle va trouver dans la bibliothèque de la capitale.
Bien sûr, c'est rapidement le désenchantement.
J'écris « bien sûr » car ce roman est cousu de fil blanc. Dès les premières pages, on anticipe les désillusions qui attendent la jeune fille, tellement ce type d'histoires a été raconté. de plus, l'action se situant 2 ans avant la Seconde Guerre mondiale, on se doute bien que celle-ci va être le décor de nombreux tourments.
J'ai gardé un bon souvenir de la Bicyclette bleue notamment parce qu'inspiré d'un roman que j'adore, Autant en emporte le vent, mais aussi parce que Régine Desforges a un style et que son héroïne, Léa, est d'une trempe qui marque l'esprit.
Ici, Betty est bien mignonne, certes, mais manque cruellement de caractère et de jugeote.
J'avais été attirée par ce livre parce qu'il se déroule en Suède, pays que j'aime instinctivement mais dont je ne connais pas grand-chose. Il me semblait intéressant de découvrir la position du pays pendant la période mouvementée du nazisme. C'est vrai que le roman m'a donné des bases mais on est loin des apports riches des romans de Arnaldur Indriðason à propos de l'Islande, notamment dans la trilogie des ombres.
Bref, une déception, je ne pense pas que je lirai la suite de ce premier tome mais je connais quelques lectrices à l'esprit sentimental qui y trouveront plus de plaisir que moi.
Commenter  J’apprécie          140
Betty, âgée de 17 ans est heureuse de quitter son village natal pour Stokholm, ville où elle a trouvé un emploi de domestique. Durant le trajet, elle croise un homme qui lui offre un livre, et dont elle s'éprend. Côté travail, la vie devient vite compliquée, avec un patronne odieuse.

Je n'ai trouvé aucune originalité dans ce roman, avec son histoire lisse et sans suspense, et ses personnages sans relief. Reste l'ambiance, bien restituée, d'une capitale nordique à la fin des années 1930.
En tout cas pas de quoi me donner envie de découvrir la suite.

Merci à l'éditeur et à Babelio pour ce livre, que je ferai circuler en espérant qu'il plaise mieux à d'autres.
Commenter  J’apprécie          120
Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Harper Collins qui m'ont permis de découvrir ce roman de la collection "Au Gré du Monde" et de parcourir ainsi en lecture la Suède à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.
La fille du Hälsingland nous plonge en effet dans la vie de Betty, qui quitte son village natal, sa mère et ses petits frères pour s'installer à Stockholm en tant que domestique. Pour cette jeune fille de 17 ans, raisonnable et proche des siens, les premiers jours dans la capitale au service de la famille d'un riche médecin sont compliqués. Heureusement, elle peut s'évader de son quotidien par les livres et en pensant à l'enseignant qu'elle a rencontré lors de son voyage en train, passionné comme elle de littérature, et qui lui a laissé son adresse pour échanger. Des sentiments qui lui réchauffent le coeur et lui donnent espoir, même si elle sait que cet amour est probablement impossible.
Cette lecture prometteuse n'a malheureusement été qu'en demi-teinte pour moi. Si j'ai beaucoup apprécié découvrir la vie à Stockholm et ses moeurs, bien décrites par Katarina Widholm (vie professionnelle, modes vestimentaires, habitudes alimentaires etc.), j'ai trouvé notre personnage principal Betty un peu lisse... La première partie du roman m'a donc semblée un peu longue. Heureusement, la seconde moitié s'est révélée plus captivante, Betty affirmant un peu plus son caractère (bien que manquant encore de relief à mes yeux) et les événements significatifs s'enchaînant rapidement.
Malgré mon ressenti partagé, je n'oublie pas que ce roman est avant tout le premier tome d'une saga, Destinée suédoise. le contexte, les personnages, l'intrigue sont à installer, et même si cela m'a semblé long, il possède je pense tous les ingrédients d'une bonne saga, d'autant que l'écriture de l'auteur est plaisante à suivre. Je serai donc au rendez-vous pour le tome 2, en espérant que maintenant que les bases sont posées, il gagnera en intensité et que le personnage de Betty gagnera lui en profondeur et en nuances, dans un contexte historique tourmenté.
Commenter  J’apprécie          90
Ce roman suédois, digne des plus grandes fresques familiales, nous embarque pour un dépaysement garanti.
On se retrouve dans le quotidien de Betty, jeune fille de 17 ans, en 1937, envoyée à Stockholm chez un docteur afin de tenir la maison en réalisant les tâches ménagères de la famille.

J'ai adoré la manière dont c'est raconté, avec un élan romanesque certain et une sensibilité juste. On s'attache irrémédiablement à cette jeune héroïne et on se régale autant du contexte historique bien amené que de ses états d'âme ou autres sentiments autour de son travail comme de ses rares moments personnels.

C'est incontestablement entraînant, bien écrit et très addictif. Les pages se tournent toutes seules et malgré l'épaisseur du livre, on arrive vite à la fin, presque à regret. J'ai déjà bien hâte de pouvoir lire la suite et je me procurerai le second tome sitôt sorti, c'est certain.

Betty m'a beaucoup émue, j'ai apprécié son amour des livres, ses côtés enjoués et sa répartie aussi. Elle incarne le courage de sa génération et de son milieu social. La Suède des années de l'avant-guerre nous est dépeinte avec réalisme et on voyage autant dans le temps que dans l'espace. J'ai beaucoup aimé cette balade à Stockholm auprès de Betty, déjà une bonne amie de papier.

L'immersion quasi immédiate se révèle être déconcertante tant on s'y croit.
C'est un roman qui se lit tout seul, qui ne met pas l'histoire au premier plan mais qui a le mérite de savoir l'utiliser à bon escient pour nous livrer une fiction touchante autour de personnages soigneusement croqués.
C'est une fabuleuse découverte que je vous recommande chaudement, impossible de ne pas tomber sous le charme de Betty et de ses aventures.
Commenter  J’apprécie          73



Lecteurs (368) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3206 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}