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Critique de Arieste


Tout d'abord, on peut y lire des maximes d'Oscar Wilde s'intitulant : Quelques maximes pour l'instruction des personnes trop instruites.

" L'opinion publique n'existe que là où il n'y a pas d'idées."

Suivies de Formules et maximes à l'usage des jeunes gens.

" Il faut toujours être un peu invraisemblable" Cette phrase a rejoint mes phrases préférées, elle est faite pour moi !

Dans ces phrases, on retrouve l'esprit d'Oscar Wilde, à contre-courant de la morale habituelle.

Le déclin du mensonge est un dialogue entre deux jeunes gens Cyril et Vivian discutant du rapport entre l'art et la vie. Ce texte hisse Wilde au niveau des grands philosophes de l'art en ayant une opinion originale et très intéressante sur l'art. L'idée que la vie puisse imiter l'art est digne d'intérêt. de plus, on peut apprécier la manière dont Wilde dénigre ou encense ses contemporains, un véritable témoignage plein de vie sur l'esprit De Wilde et la mentalité artistique de l'époque.

Enfin, Impressions d'Amérique nous montre l'opinion De Wilde sur ce pays si différent du Royaume-Uni. " La deuxième chose qui retient particulièrement l'attention, c'est que tout le monde semble courir prendre un train."

Vous l'aurez compris, ce petit livre est une incursion dans l'esprit De Wilde, et j'ai bien retrouvé l'écrivain ainsi que le personnage des romans de Gyles Brandreth. Je le recommande à ceux qui apprécient la philosophie de l'art et les esprits irrévérencieux. Il est par ailleurs fascinant de voir que le texte contrairement à certains livres des contemporains De Wilde, n'a pas pris une ride.
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