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Critique de Thaddeus


Comme souvent Balzac nous l'a montré, la fortune n'est pas synonyme d'honnêteté. Un jour ou l'autre, tout finit par se savoir. Impossible de se cacher, la vérité est comme la grippe, rares sont ceux qui ne l'attrape ne serait-ce qu'une fois dans une vie.

Ce qui arrive ici : la femme de Sir Robert Chiltren apprend les manigances qui sont la base de la fortune de son mari, mais aussi de leur ménage. Elle en est outrée. Lord Goring entend rétablir l'ordre. Il fait savoir que l'homme n'est qu'un faible animal esclave de sa cupidité et de son ambition. Il faut lui pardonner, car même dans la richesse il est dans la misère. Gardons notre jugement pour nous.

Pièce vraiment bien construite, répliques admirables. On en sort malgré tout un peu insatisfait, car tout finit relativement bien, le riche malhonnête reste propre aux yeux de ses concitoyens. On aurait voulu du goudron et des plumes. Mais oh!, là je parle comme un farouche vengeur.
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