Nous vivons une époque formidable, et pas seulement grâce à la pénicilline, aux toilettes à chasse d'eau et au chauffage central : nous pouvons dorénavant survoler les nuages. Et ceux-ci tiennent leurs promesses de beauté sublime.
Et le concert ? Supportable et j'avais eu l'agréable surprise de reconnaître la musique. Comme c'est le cas pour toute la musique classique : Oh, n'est-ce-pas-la-musique-pour-la-publicité-du-café-Nectar-de-Jacques-Vabre ?
Les meubles sont comme ça. Utilisés et appréciés selon ce pour quoi on les a crées, ils absorbent cette expérience et la relâchent dans l'atmosphère, mais si on les achète seulement pour l'effet qu'ils produisent et qu'on les laisse se languir dans un coin, ils vibrent de mélancolie.
Le magnifique parquet paraissait entretenu par une armée d'esthéticiennes.
DAY TWO
There is a moment between sleeping and waking where one is free. Consciousness has returned, but awareness has yet to rip away the thin screen between the waker and his surroundings, his reality. You float free of context, in no place - not sleeping, not fully awake, not at the mercy of the unknowns of the subsconcious, and not yet exposed to the dull knowns of care and routine. It is at this point, between two worlds, that I think I am happiest.
...
"- Quand elle est venue ici, elle a passé son temps à critiquer : la nourriture, le vin - et de tapoter la bouteille. Nous avons du vin italien ici, du vin français ! Le communisme c'est fini. Nous avons du vin australien et - la critique atteignit son paroxysme - du jus de fruit californien ! Château Minute Maid, cuvée 7-Up ! Elle a passé son temps à critiquer ! Je pense qu'elle a trouvé la ville très sale et qu'elle n'en a pas aimé les habitants."
J'étais à nouveau en proie à la tyrannie du désir. Des feux d'artifice mouillés éclatèrent dans ma tête et la levure de la bière gronda dans mon ventre
L'air qu'on y respirait semblait avoir été transporté par les bulles de milliers de bouteilles de San Pellegrino
...mais je ne voulais pas être tout seul, je voulais qu'il y participe, que l'on se crie dessus, que l'on fasse exploser notre amitié pour y mettre un point final. (p.291)
Pourquoi le cuir ne se cicatrise-t-il pas tout simplement? me demandais-je. Après tout, c'est juste de la peau. (p.101)