AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chroniqueuse


Il y a quelques jours, une belle réception est arrivée à bord plus précisément au Liban avec les deux exemplaires de Marius William La fin (Face A : La malveillance) et La fin (Face B : La bienveillance).
Merci pour la confiance accordée.
Dans un premier temps, c'est avec bien sûr le premier tome qu'il est question dans cette chronique.
Il convient de préciser que ce roman s'adresse à un public averti.
Une première de couverture assez basique qui représente peut-être le bout du tunnel…, un titre qui pique la curiosité pour terminer avec un plat verso assez explosif lequel promet visiblement un ensemble de thématiques intéressantes et actuelles. de quoi inciter le lecteur à vouloir s'y mettre rapidement.
La fin (Face A : La malveillance) est une invitation à un Rallye livresque qui se lit à une cadence plutôt rythmée, qui freine sa vitesse de temps à autre sur sa frénésie de l'amour pour bondir sur des références de cinéma, de musique allant jusqu'à évoquer l'éducation nationale et même les réseaux sociaux, etc. Je pense que tout lecteur pourrait s'y retrouver avec un brin de nostalgie à soi, il y a de quoi de valser entre les pages et de quoi se projeter dans une cinémathèque. Une riche variante y est exposée…
En de courts chapitres ou plus ou moins longs, une page s'ouvre pour nous faire tressaillir et une autre se referme pour nous faire réfléchir, et ceci avec un pavé de plus 450 pages .
Marius William écrit en toute transparence sur la sexualité, sans aucune once de pudeur au risque de choquer, déstabiliser voir répugner le lecteur, mais c'est du William tout simplement en toute franchise, sans détour. Il faut juste comprendre le pourquoi de cette écriture à coeur et corps ouvert avec tout ce qu'un homme peut ressentir que ce soit de la hargne, rage, mais aussi de la douceur et humilité lesquelles trahissent son désarroi .
D'une cadence assez tonique à croire qu'on sombre avec William dans la folie tant sa plume atteint son paroxysme tantôt délicate et tantôt limite vulgaire voir bestial et répétive , déposant des MOTS et des MAUX pour ressortir sa souffrance et sa détresse tout comme sa jouissance et le plaisir qu'il en décuple parfois lors de ses rencontres.
C'est une torture qui le vide de son intérieur, un mal-être puissant, un tourbillon de pensées confuses, parasitaires qui se dévoilent nous laissant paralysés dans certains passages ne sachant que penser…
Ce livre est une palette de ressentis de toutes sortes, aucune raison de les citer à vous de les découvrir avec William Marius à la plume bien maitrisée pour un récit aussi tourbillonnant.
C'est un roman assez particulier qui s'amuse à nous dérouter, perturber, avec un partage de tendances cinémagraphiques ou musicales, mais à en rire également, car Marius William a pensé à TOUT.
À très vite pour le second avis lecture !
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
Commenter  J’apprécie          260



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}