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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Et voilà qu'arrive ce livre brutal, perturbant...

Un texte loin de cette littérature aseptisée où tout doit être politiquement correct ! Oui c'est un livre dérangeant, cru, un héros qui crie sa colère, un livre plein de fulgurances pornographiques. De fulgurances tout court.

Un héros blessé par les femmes avec qui il a vécu, un héros complexe. Des moments où nous, lecteurs, nous devons nous accrocher !...

Le jeune petit vieux que je suis a bien sûr été choqué, énervé, et en colère contre certains propos de l'auteur ! ...

On pourrait quitter le texte ! Mais on est pris par cette spirale vertigineuse où on se perd, un peu, on ne comprend pas tout, on est ballottés comme dans un grand huit à la foire !

Mais il n'y a pas que ça... derrière toutes ces outrances, une âme écorchée se cache ainsi qu'une timidité, un désir d'amour vrai et, oui, aussi une certaine mélancolie...

Un héros qui n'est pas en harmonie avec le monde dans lequel il vit.

Son métier d'enseignant l'amène vers des propos tant cinglants qu'hilarants sur l'Education Nationale.
De belles critiques de film musicales, de beaux textes poétiques qui parlent entre les lignes d'amour ponctuent aussi ce livre !

Au terme de cette petite critique, j'invite les futurs lecteurs à oser plonger dans cette littérature déroutante, passer au travers, et accueillir toutes ces outrances, puis découvrir enfin ce que cet auteur montre : son héros tel qu'il est, dans sa nudité, avec ses blessures.

En ce temps de l'immédiateté, prenons le temps de lire ce gros et dense ouvrage, d'y revenir et d'accepter d'être bousculés, mais surtout d'être portés par une écriture pleine de fougue, de poésie. Et d'humour.
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Il est assez difficile de résumer _La fin_ en quelques mots : _La fin_ n'est pas seulement quelques mots, c'est un roman qui emporte le lecteur dans un tourbillon d'idées, un courant de conscience parfois un peu fou, qui nous emmène à suivre un personnage qu'on ne comprend pas toujours mais qu'on ne lâche jamais ; celui-ci nous embarque, sans ménagement parfois, dans les profondeurs de l'âme humaine et de la musique rock. C'est un roman à bout de souffle, qui donne envie de savoir ce que la face B propose, cette face B qui dans la musique est censée présenter l'artiste sans concessions…
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J'ai du mal a "classer" ce roman, tout est une surprise ! On ne sait jamais à quoi s'attendre entre chaque chapitre. Je ne sais pas ce qui est vrai ou pas (ce qui est déformé par le personnage notamment) mais on commence vraiment à s'attacher à lui et à le comprendre (même si on peut ne pas toujours être d'accord avec lui).
J'ai aimé les références comptables et les différents commentaires musicaux étaient aussi intéressants.
Contrairement à dautres âmes sensibles, les scènes de sexe ne m'ont pas choquées et ont plutôt apportées du rythme au roman. Après, c'est vrai qu'il y en avait beaucoup.
Ma partie préférée reste la fin de la fin (pas de spoil).

Une belle surprise et un plume originale.

Je remercie mon ami qui m'a recommandé ce roman, hâte de lire la suite !
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Le commentaire de Martine :
Je viens de terminer ce roman de Marius William, et je peux affirmer que ce récit est touchant, émouvant, troublant aussi. L'auteur nous emporte au coeur de la vie de William, un homme trentenaire, qui vit plein d'expériences différentes, qui viennent solidifier l'univers, et les événements qui se présentent à lui. Une histoire qui va toucher le lecteur, remplie de sensibilité. William va nous raconter ses déboires amoureux, professionnels et personnels, il arrive à la quarantaine, il refait le parcours de sa vie.
Marius William est un auteur que je découvre, il écrit très bien, ce récit est captivant. C'est un récit qui est très ludique et explicite, les événements sont racontés sans pudeur. Les sentiments sont expliqués sans aucun tabou. Il dévoile avec des mots crus, honnêtes et cela peut même paraître vulgaire, mais pour ma part cela donne de l'authenticité et de l'unicité au récit. La fin est une histoire inusitée, unique qui peut brusquer et bousculer certaines attentes.
C'est un récit de vie original qui soulève des questions importantes sur l'amour, la folie, ainsi que l'amour qui l'entraîne dans une spirale infernale, et la façon dont on vit ou survit aux relations humaines de nos jours. C'est un roman actuel et contemporain.
L'auteur vous amène dans l'univers de William, celui qui souffre, qui demande de l'amour, qui nous relate son passé, ce qui nous permet d'entrer dans sa tête.
Un bon roman psychologique qui ose montrer un être humain normal et tourmenté.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Déroutant, original et très fort. Ce livre puzzle nous fait perdre tous nos repères et nous entraîne aux tréfonds de l'esprit humain dans toute sa complexité, ses contradictions et ses méandres. Avec humour, provocation (ou pas), références qui parleront à la plupart d'entre nous, l'auteur signe un livre hors du commun qui ne peut laisser indifférent ! Vivement la suite
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50 nuances de William

La Fin c'est l'histoire de William qui à l'aube de sa quarantaine est malheureux...il n aime pas vraiment le monde dans lequel il vit. Avec une verve ironique, humoristique, mordante et parfois mélancolique, l'auteur nous raconte comment ses souffrances passées ressurgissent. C'est original, étonnant, détonnant !

Un livre a facettes, décapant, dérangeant parfois, très référencé sur le cinéma les séries la musique la politique l'éducation nationale car, au travers le personnage de William, le roman parle de nombreux sujets.

Un livre qui ose dire, qui ose s'exprimer au grand plaisir du lecteur, qui peut aussi parfois être dérouté et choqué par le style et la folie de l'auteur et ses outrances !

Un livre par lequel on ne regrette pas de se laisser porter, un étonnamment (et à sa façon très particulière !) porteur d'espoir aussi… les lecteurs s'en rendront compte en lisant la face b que j'ai eu la chance de lire en avant-première, et qui est encore plus folle que la face a !

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Impression au premier degré du personnage de William : pervers, égoïste, frustré refoulé, monstre obsédé imbu de sa personne et étant clairement instable mentalement. En bon québécois : un ostie de malade qui n'a aucun respect de la femme. le genre de dangereux manipulateur. On le déteste tellement qu'on finit par en vouloir à l'auteur et se dire que lui aussi c'est un méchant cinglé, mais… J'étais tellement dégoûtée et enragée que j'ai même remis en question la continuité de cette lecture. J'en ai même glissé un mot à mes collègues blogueuses … et je me suis questionnée. Moi qui oeuvre comme intervenante : qu'est ce qui me heurte autant ? J'ai eu envie de comprendre pourquoi autant de noirceur en ce personnage.
Analyse au deuxième degré : Pourtant, je n'ai rien contre les hommes, j'ai même été élevée en majeure partie par l'un d'entre-eux et je ne crois pas avoir pour autant mal viré (finalement, je ne suis p-e pas un exemple à prendre. *blague). Je me suis rendue compte que le malaise était beaucoup plus profond qu'une simple question de genre. Et si c'était notre société qui était malade ? Nous possédons d'innombrables moyens de communication, mais ne prenons pas réellement le temps d'écouter les gens qui nous entourent. L'endoctrinement d'une civilisation basé sur l'argent pour confirmer/valider une réussite ainsi que le pouvoir d'un petit groupe au détriment de l'épanouissement de l'Homme dans son intégralité. Les perceptions et notre éducation ferment notre ouverture aux autres et engendrent diverses névroses qui enveniment nos chances d'accès au bonheur tant recherché. On endort et refoule les problèmes à coup de pilules (drogues) et de thérapies (reformater le cerveau) pour que tout ce beau monde rentre dans un seul type de moule alors qu'on nous bourre le crâne à l'importance de la richesse de l'unicité/l'originalité. Je vous perds ou vous me suivez ? En tant que femme, serait-ce juste de se remettre en question face à cette quête d'émancipation et d'égalité des sexes ? Un juste milieu à atteindre ? Qu'est-ce que le féminisme au fait ? le danger dans l'empowerment est d'outrepassr le but premier ; faire vivre aux successeurs cette haine accumulée pendant tant d'années. Ce qui nous place dans un contexte de cercle vicieux de vengeance et de guerre de pouvoir alors que les deux parties sont en manque criant d'empathie, de respect et de reconnaissance de sa personne et de ses besoins. le sexe est devenu à l'image de la société de consommation : on magasine sur les sites de rencontre comme si on faisait notre liste d'épicerie, on consomme jusqu'à l'écoeurement et on jette pour passer au suivant. Une éducation de la sexualité par les sites pornos qui pulvérise tout le côté humain et le sens premier qui est sensé séparer l'homme de la bête. On se traite de porc ou de pute à bon escient sans toutefois réaliser tout l'impact que cela engendre. On croit à tort que c'est normal. Encore ici, qu'est ce qui est normal ? Je ne suis pas en train de dire que le mouvement Metoo et Balance ton porc sont mauvais, mais je lève mon chapeau à tout ces hommes qui malgré les craintes continuent de croire en l'amour véritable et surtout continuent d'approcher les femmes avec respect, mais parfois aussi avec maladresse. Idem pour ces femmes qui subissent les conséquences du manque d'éducation sexuelle (ce sujet si tabou, mais si important selon la société). Cette quête d'amour qui se heurte à l'apparence et le superficiel, et envoie des messages contradictoires qui sont la source de bien des déceptions. Lorsqu'une société perd tous ses repères, que lui reste-t-il ? Et à bien y penser, ne sommes-nous pas le monstre de quelqu'un ou de plusieurs personnes ? le jugement est si facile, mais tellement destructeur. L'humilité est la base de toute guérison. Dans cette optique, je réitère ma remarque du début sur l'auteur car en fait, c'est un pur génie. Peu conventionnel et assez cavalier, mais parfois, on se doit de déranger les gens pour les forcer à réfléchir et pousser aux changements. La Fin justifie les moyens ! J'attends avec impatience la suite : La Fin (Face B : La Bienveillance) ! Je vous laisse sur ce clip : https://www.youtube.com/watch?v=9¤££¤19Face B23¤££¤70 Si vous êtes curieux et désirez comprendre les paroles voici un lien : https://www.lacoccinelle.net/246286-oasis-live-forever.html Elle résume bien le personnage de William et du fait même p-e un peu de l'auteur .
N.b. : J'ai adoré les multiples références musicales et cinématographiques (autres moyens par excellence pour communiquer lorsque les mots nous manquent).

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C'est un roman bien particulier que celui de Marius William

On entre dans les méandres de sa mémoire,
Petit à petit on est pris dans le tourbillon de sa folie, celui où tout se mélange, ses amis, ses amours et sa musique, le cinéma et son métier, Game of thrones, Oasis, ses rêves et sa réalité.
Le thème est l'amour, la recherche de l'amour. On sent bien que William en souffre, qu'il aimerait un amour total, aussi bien mental que physique... et que lorsque celui-ci est exclusivement physique il manque quelque chose.
On est happé par le récit , on est choqué aussi , un peu , puis de plus en plus ... jusqu'à parfois l'overdose !

C'est d'abord une overdose de messages sur Messenger et WhattsApp ( intrusifs et harcelants ? ), point de départ du roman . Overdose de sexe aussi, que si on lit au premier degré peut être que salace. Ce trop plein de sexe est peut être un exutoire , un trop plein qui envahi l'esprit et le corps de William , jusqu'à déborder , comme une envie de tout fiche en l'air . Ou peut-être qu'en parlant de sexe , il parle d'autre chose.

William exprime le fil de ses pensées, ses fantasmes ? , un mot faisant penser à un autre, un souvenir à un autre souvenir, c'est drôle, c'est piquant, c'est fou !!!!

William sait à merveille décrire les personnes qui l'entourent ( ses parents , ses amis, ses conquêtes , tous ces personnages hauts en couleurs ) mais aussi la musique, le cinéma et la série Game Of Thrones . Mais que le lecteur qui n'est pas familier avec les multiples références se rassurent : ce n'est pas bloquant pour la compréhension du récit, elles sont un moyen que l'auteur utilise pour , là encore , parler d'autre chose. ( je n'ai pour ma part jamais regardé Game Of Thrones )

Et ce qui est fort est la façon dont Marius nous manipule et nous questionne sur ce qui, au fond, nous choque le plus , jusqu'à la fin de la face A qui nous laisse avec beaucoup de questions... et une envie irrépressible de lire la suite !
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