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Critique de thimiroi


Quel avenir pour l'humanité : anéantissement ou asservissement ?

Ce roman de Jack Williamson est un classique de la SF paru aux USA en 1949, à un moment où le monde semblait s'acheminer vers une troisième guerre mondiale.
Anéantissement ou asservissement, c'est le choix que doivent faire les dirigeants d'une planète habitée par les humains au début du roman.
Les siècles ont passé, mais l'humanité n'a pas changé : plusieurs mondes colonisés par l'humanité sont prêts à s'autodétruire...
Pour éviter cet anéantissement, des robots humanoïdes venus d'un monde éloigné proposent aux dirigeants de leur confier l'avenir de la planète en question, car ils veulent servir l'humanité et la protéger d'elle-même : il n'y aura plus ni guerre, ni crimes, ni pauvreté, les robots s'occuperont de tout…
Les dirigeants acceptent.
Et, effectivement, des millions de robots s'occupent de tout, confisquent les armes, empêchent les hommes d'exercer toute activité comportant des risques, veillent à ce que les hommes ne fument plus, ne boivent plus (c'est mauvais pour leur santé), et même ne travaillent plus (les robots font les choses tellement mieux qu'eux !) ...
Le personnage principal est un savant, le docteur Forester, dont justement le travail est la raison de vivre, un étonnant savant d'ailleurs qui est responsable d'une installation abritant des armes atomiques mais qui, en même temps, cherche à découvrir les secrets de l'univers grâce à une pseudo-science concernant le rhodo-magnétisme (une énergie en rapport avec le rhodium).
Le docteur Forester s'oppose aux robots et s'allie à un groupe d'humains dotés de pouvoirs psychiques ; le roman s'acheminerait donc vers un simple conflit entre surhommes et robots si plusieurs autres facteurs n'entraient en jeu : d'une part, un personnage mystérieux, nommé Frank Ironsmith, auquel les robots ont octroyé des privilèges inexpliqués, et d'autre part une profonde transformation de Forester...
Ce roman, après un début rendu pesant par les explications pseudo-scientifiques concernant le rhodo-magnétisme, réserve de nombreux rebondissements et une fin ambiguë qui donne beaucoup à réfléchir.
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