La tulipe souffre d'une regrettable réputation, puisqu'elle est à l'origine de la première crise financière de l'histoire, survenue aux Pays-Bas dans les années 1630. A cette époque, un bulbe coûtait le prix de quatre bœufs, l'équivalent de huit cochons, de douze moutons ou d'environ cinq cent kilos de fromage.
Ginkgo biloba est originaire de Chine. Sa durée de vie est très longue et on pense que le spécimen le plus vieux a atteint 3 500 ans.
On dirait qu'il porte des fruits, qui feraient penser à des prunes, mais ce sont en réalité des graines nues. Bien qu’appétissantes, ces dernières dégagent une très mauvaise odeur de vomi. Les graines de Ginkgo ont probablement évolué de manière à être dispersées par des dinosaures se nourrissant de charognes, ce qui expliquerait cette odeur désagréable destinée à les attirer.
Les séquoias géants (Sequoiadrendron giganteum) battent de nombreux records. Ce sont les plus grands arbres du monde : certains peuvent dépasser les 80 mètres de hauteur. Quant à leur tronc, il peut atteindre 11 mètres de diamètre - il faut alors seize adultes pour en faire le tour en se tenant par les mains. Ils vivent longtemps, souvent plus de 2 000 ans. Des traces fossiles indiquent que les séquoias ont été présents pendant une grande partie de l'histoire de notre planète - 100 millions d'années. Ces géants sont d'authentiques "fossiles vivants".
Dans le monde des plantes, les orchidées sont les reines des imitatrices. Beaucoup prennent l'allure des insectes qui les pollinisent : ces métamorphoses sont de véritables subterfuges pour attirer les pollinisateurs. L'intérêt de l'insecte est suscité par ce qui semble être la promesse d'une rencontrer avec un partenaire du sexe opposé. L'ophrys abeille (ophrys apifera) en est une bel exemple.
Ophrys apifera possède des rayures jaunes et marron duveteuses, à l'instar d'une abeille femelle. La faux-bourdon est facilement dupé par ce stratagème et il s'en approche en pensant pouvoir s'accoupler. Il reprend ensuite son envol, la tête couverte de pollen, pour tenter à nouveau sa chance sur une fleur voisine. Cette technique s'appelle la pseudocopulation.