AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 66 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En transit à JFK pour Berlin, 2 copains de fac se retrouvent après 20 ans. L'un est un écrivain qui vivote, l'autre un marchand d'art reconnu.
Le temps de cette escale, au cours d'une longue confession, le galériste va évoquer les rencontres fortuites qui ont jalonné son parcours, le menant sur des chemins inattendus…
Une plume fluide, du rythme, des secrets et un brin de manipulation font de ce texte un roman plaisant, que j'ai dévoré le temps d'un voyage…en train 😉
Une chouette découverte…
Commenter  J’apprécie          331
C'est l'histoire de deux copains de fac qui se croisent par hasard à l'aéroport de New- York, l'un est un écrivain tout à fait moyen, l'autre un magnat de l'art moderne .
Il réunit l'ensemble des atouts sûrs de la réussite .
Ce dernier Jeff , invite son très vieil ami à le suivre dans son lounge de première classe afin de tuer le temps car l'avion est très retardé.
Jeff se révèle bientôt être un homme qui a besoin de parler.

L'homme se fait disert….
Il y a longtemps, il a sauvé un inconnu de la. noyade sur une plage de Santa Monica.

Le narrateur sans succès s'efface derrière les événements contés par Jeff. Cela commence sur une plage californienne,, lors d'une nuit d'insomnie .
Je trouve qu'il ne se passe pas grand chose , à part le milieu de l'art, quelques phrases bien senties à propos de ce milieu ,ses faux semblants , sa paranoïa….
Les cocktails défilent .
L'ennui a pointé le bout de son nez même si cet ouvrage est très habilement construit ,cela ne suffit pas , même si l'auteur multiplie les fausses pistes.
Cela donne au final un roman fort distrayant que j'oublierai très vite ….
Ce n'est que mon humble avis, bien sûr .




,











Commenter  J’apprécie          320
Bouche-à-Bouche d'Antoine Wilson (Gallimard, 2022 pour l'édition française) est un roman qui rapporte l'histoire de deux anciens amis d'université qui, plusieurs années après, se croisent par hasard dans un aéroport de New York.


L'un est un écrivain raté, l'autre est un magnat de l'art moderne. Ce dernier, Jeff, invite son vieil ami, le narrateur, au salon des premières classes pour tuer le temps du fait du retard de l'avion.


Antoine Wilson est un écrivain américain né à Los Angeles en 1971. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Panorama City, Intrus, et The Outsider. Il a également été professeur d'écriture créative à l'Université de Californie du Sud.


"Bouche-à-Bouche" est un roman très habilement construit, l'auteur multiplie les fausses pistes et les détours au moyen d'une maîtrise parfaite de l'art narratif (narration interne) et d'une écriture très soignée. Les personnages sont bien développés et l'intrigue est pénétrée d'un excellent suspense. Les rebondissements maintiennent le lecteur actif et engagé tout au long de l'histoire.


je recommande vivement ce roman.


Michel.
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
Commenter  J’apprécie          220

Ce roman paru chez Gallimard dans la collection « Du monde entier » est une belle découverte. Paru l'an dernier, je suppose que c'est son titre qui prend tout son sens certes à la lecture, mais l'a laissé confidentiel.
Cette histoire se passe entre 2 avions à l'aéroport de NY. Deux anciens étudiants d'UCLA en Californie se reconnaissent , l'un a tous les atouts de la réussite, c'est Jeff, l'autre, sans prénom, sac à dos, qui se définit comme « écrivain » sera le narrateur . Leur avion commun (mais pas en même classe) a énormément de retard et Jeff en profite pour raconter sa vie , dans l'espoir certainement qu'elle sera reprise par son ancien comparse.
Jeff, jeune homme a eu un geste élégant pour un homme qui se noyait, et il a voulu savoir qui il était . A partir de là s'installe un léger mais soutenu suspense qui monte au fil de la lecture ; aurait-on affaire à un jeune Rastignac ou à un jeune homme candide ?
La lecture est aisée et accrocheuse et surtout, surtout , il n'est pas recommandé de lire la dernière phrase.
Commenter  J’apprécie          170
In cauda venenum. L'expression convient particulièrement aux dernières lignes de Bouche-à-bouche, un roman à la structure simple (cela change de la majorité de ses contemporains) et d'une belle efficacité, avec une tension qui s'aiguise crescendo. le narrateur du livre, écrivain sans succès, s'efface devant l'histoire que lui raconte un ancien condisciple d'université dans un lounge de première classe d'aéroport. Un récit fluide qui commence avec le sauvetage d'un homme sur le point de se noyer et se poursuit dans le monde artificiel et guère reluisant du marché de l'art. L'auteur sait distiller les informations importantes en des moments cruciaux mais se garde bien de tout révéler depuis le départ. Il est assez habile pour nous aiguiller sur des fausses pistes, jusqu'à l'une des dernières (de ski). L'éthique n'est pas le point fort des personnages principaux, et l'on n'imagine pas jusqu'à quel point, mais le doute persiste quand même quant à savoir si c'est leur cynisme ou leur talent qui prédomine. Bouche-à-bouche reste un ouvrage sans prétention, plaisant et parfois même jubilatoire, n'ayant d'autre objectif que de nous entraîner dans une aventure humaine rehaussée par une épaisse texture romanesque. Une lecture en première classe, faussement confortable, dont le poison, savamment raffiné, se concentre comme de bien entendu dans la queue de l'ouvrage.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
Commenter  J’apprécie          140
Ils fréquentaient la même Université, UCLA, et le hasard fait qu'ils se rencontrent à l'aéroport de New York. le premier est un écrivain, on ne connait pas son nom. L'autre c'est Jeff Cook, belle allure, plein de richesse sur lui. Leur vol pour Francfort est retardé, Jeff invite alors son ancien camarade dans le lounge de la première classe afin de patienter et de lui confier quelque chose. « Tomber sur toi prouve que le hasard fait bien les choses, dit-il. Tu étais là au début. »

Jeff est un grand bavard, il est à l'aise face à son interlocuteur. L'alcool aide à délier sa langue. La confidence débute lorsqu'il lui raconte qu'il a sauvé la vie d'un homme peu de temps après la fac. À l'époque, il vivait dans la maison d'un acteur célèbre (actuellement à l'affiche au cinéma). Séparation amoureuse difficile, perte de sens dans la vie, un soir il se balade sur la plage et repère un homme en train de se noyer. Jeff sort l'homme de l'eau, lui prodigue un bouche-à-bouche salvateur. Avec ce geste héroïque, Jeff va voir sa vie prendre un tout autre tournant. Car il va vouloir connaitre l'identité de cet inconnu. Il va le suivre. Il va apprendre qu'il s'appelle Francis Arsenault et qu'il s'agit d'un des plus grands marchands d'art, non loin de Gagosian. Il va même jusqu'à travailler pour lui, devenir son assistant privilégié et tomber amoureux de sa fille.

Antoine Wilson maitrise l'art de la confession, forme classique, mais qui peut devenir casse gueule. Ici, l'intrigue tient la route et le milieu de l'art est dépeint à merveille, comme une satire de ce milieu où l'argent guide les accrochages. le personnage du marchand est détestable mais on en reconnait pas mal, pas besoin d'aller outre-Atlantique, croyez-moi.

Tout y est, attitude patriarcale, pouvoir, argent, sexe, dédain, colérique. Si bien que je me dis que l'auteur s'est infiltré dans le milieu pour si le peindre si bien. L'intrigue est maitrisée tenant parfaitement le lecteur en haleine jusqu'à la dernière phrase explosive et offre un livre agréable aux saveurs rocambolesques.
Commenter  J’apprécie          10
C'est l'histoire d'un écrivain sans succès qui se rend à Berlin pour son travail au départ de l'aéroport de New York JFK.
A l'aéroport il va rencontrer Jeff, un ancien camarade de l'université, qu'il n'a pas revu depuis une vingtaine d'années.
Leur vol étant retardé, Jeff va l'inviter à se joindre à lui pour patienter au lounge réservé aux première classe.
Comme il n'y a rien à faire qu'attendre en mangeant et en buvant, la situation- dans un huis clos - semble propice aux confidences.
Et Jeff, avec qui le narrateur avoue n'avoir eu aucune affinité par le passé, va commencer à raconter son histoire, qui ne sera interrompue que par le retour au présent avec les annonces de l'hôtesse au sujet du vol, et les deux "amis" qui iront se resservir au buffet, et quelques questions ou remarques de la part du narrateur.
Au début de la lecture, je me suis carrément ennuyée avec ce mec dans son lounge, et me suis demandé: quand va-t-il se passer quelque chose?
Puis le récit de la noyade de celui que l'on n'appelait pas encore Francis et de son sauvetage par Jeff éveillé mon intérêt.
Et ensuite j'ai ressenti une certaine tension qui était palpable au fur et à mesure du récit que Jeff faisait à son ami de l'histoire qui lui était arrivée vingt ans plus tôt.
Ce n'est qu'à la page 192 qu'il m'a semblé se passer enfin quelque chose.
Quand Francis raconte à Jeff qu'il a touché la mort de près une fois, et lui raconte ce qui lui est arrivé.
Et l'histoire va ensuite s'accélérer, jusqu'à la dernière scène entre Francis et Jeff, au ski.
Où Francis va trouver la mort accidentellement et où Jeff , s'il ne le sauve pas, va prévenir les secours.
Un peu comme si l'histoire se répétait.
Et en sorte d'épilogue, après le vol, quand le narrateur fait une recherche sur Francis et découvre qu'il n'est pas mort de façon accidentelle, mais a été violemment percuté par un autre skieur, et en déduit que c'est Jeff qui l'a tué.
La construction de ce roman est habile, il 's'agit d'un huis clos et c'est très visuel, comme les scènes d'une pièce de théâtre.
J'ai dévoré le deuxième partie du livre d'une traite.
Il y a des réflexions critique sur le monde de l'art et la société bien senties.





Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (160) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}