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Critique de Matoutika
J'ai lu ce livre en deux jours, sur mon téléphone, je ne pensais pas que je serais capable de lire dans de telles conditions !
De la mort à la vie est un témoignage pur, sans fioritures. Dur, vrai. Sans euphémisme ni hyperbole. Parsemé toutefois de métaphores éloquentes “Je suis une funambule qui tangue sur le fil de ma vie.” (page 163) Combien de fois, pendant ma lecture, ai-je eu envie de venir prendre la petite Patricia dans mes bras, de l'arracher à tous ceux qui l'avaient conduit à flirter avec la mort ? Combien de fois ai-je voulu crier à sa place ?
Leila Wind nous fait pénétrer dans l'intimité d'un corps, mais aussi et surtout d'un esprit, rongés par l'anorexie. Cette obsession du comptage de calories, cette maigreur toujours trop grasse, cette guerre acharnée contre la bouffe, la mort, les non-dits, l'injustice, les tabous... Non, l'anorexie n'est pas un caprice esthétique. L'anorexie n'a que faire des injonctions de l'entourage : "Mange !", "Grossis !" L'anorexie est une connasse qui s'accroche à sa proie telle une sangsue et l'encourage à se faire du mal, toute seule. L'anorexie peut tuer. L'anorexie tue.
Mais, heureusement, il est possible de la tuer aussi. C'est ce qu'a réussi Leila, qui nous offre le témoignage de sa victoire sur l'anorexie et la mort, le témoignage de sa renaissance.
De la mort à la vie : un livre que je vous recommande. Pas pour rire. Pas pour pleurer (même si c'est vous pouvez pleurer à sa lecture). Pour grandir. Et avoir la preuve que, même en touchant le fond du fond, on peut toujours remonter. Voilà le genre de témoignage qui donne de la force, qui vivifie. Qui redonne foi en l'être humain, capable du meilleur, même après avoir subi le pire. Merci Leila.
De la mort à la vie est un témoignage pur, sans fioritures. Dur, vrai. Sans euphémisme ni hyperbole. Parsemé toutefois de métaphores éloquentes “Je suis une funambule qui tangue sur le fil de ma vie.” (page 163) Combien de fois, pendant ma lecture, ai-je eu envie de venir prendre la petite Patricia dans mes bras, de l'arracher à tous ceux qui l'avaient conduit à flirter avec la mort ? Combien de fois ai-je voulu crier à sa place ?
Leila Wind nous fait pénétrer dans l'intimité d'un corps, mais aussi et surtout d'un esprit, rongés par l'anorexie. Cette obsession du comptage de calories, cette maigreur toujours trop grasse, cette guerre acharnée contre la bouffe, la mort, les non-dits, l'injustice, les tabous... Non, l'anorexie n'est pas un caprice esthétique. L'anorexie n'a que faire des injonctions de l'entourage : "Mange !", "Grossis !" L'anorexie est une connasse qui s'accroche à sa proie telle une sangsue et l'encourage à se faire du mal, toute seule. L'anorexie peut tuer. L'anorexie tue.
Mais, heureusement, il est possible de la tuer aussi. C'est ce qu'a réussi Leila, qui nous offre le témoignage de sa victoire sur l'anorexie et la mort, le témoignage de sa renaissance.
De la mort à la vie : un livre que je vous recommande. Pas pour rire. Pas pour pleurer (même si c'est vous pouvez pleurer à sa lecture). Pour grandir. Et avoir la preuve que, même en touchant le fond du fond, on peut toujours remonter. Voilà le genre de témoignage qui donne de la force, qui vivifie. Qui redonne foi en l'être humain, capable du meilleur, même après avoir subi le pire. Merci Leila.
