LE FOU DE NOTRE-DAME. LE PERE MAXIMILIEN KOLBE.

"Toutes ces épreuves -dit-il- sont très utiles, nécessaires et même indispensables, comme le creuset où l'or se purifie."
Non seulement utiles, mais désirables...

"Lorsque la grâce enflamme nos coeurs, elle y suscite une vraie soif de souffrir, de souffrir sans limites, d'être méprisé, humilié, de témoigner par notre souffrance combien nous aimons notre Père au Ciel et notre Mère chérie, l'Immaculée. Car, seule la souffrance est une école d'amour".

Ne me dites pas qu'il n'ait pas passé ses grades à l'école où s'acquiert la science des saints, la science de la croix!

"Nous ferons bien plus -poursuit-il- si nous sommes plongés dans les ténèbres extérieures et intérieures, pleins de tristesse, exténués, à bout, sans aucune consolation, persécutés à chaque pas, au milieu de continuels insuccès, abandonnés de tous, tournés en dérision, bafoués comme Jésus sur la croix; pourvu que nous priions de toutes nos forces pour ceux qui nous persécutent et que nous veuillions par tous les moyens les attirer tous à Dieu, par l'Immaculée..."
Il s'agit donc avant tout de "désirer et de désirer sans limites".

Il y a dans tous ces ateliers une atmosphère indéfinissable, d'une transparence saisissante. Réellement, dirigées par des mains expertes et ferventes, ces machines "prient". Le travail, strictement technique et d'une parfaite compétence, est sans cesse dépassé par une intention d'amour qui le transforme en liturgie. Ces ouvriers parlent de leur "soeur" la rotative et du "frère moteur" avec le même accent que Saint François des oiseaux et des fleurs: certes, il ne les aurait pas désavoués!