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Note moyenne 3.66 /5 (sur 1948 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Brive-la-Gaillarde, Corrèze , le 30/01/1922
Mort(e) le : 11/03/2023
Biographie :

Michel Peyramaure est un romancier français.

À sa sortie du collège, il travaille dans l'imprimerie de son père, puis devient journaliste à "La Montagne" avant de se consacrer à la littérature.

En 1954, il publie son premier roman, "Paradis entre quatre murs", aux éditions Robert Laffont. L'année suivante paraît son premier ouvrage historique, "Le bal des ribauds".

Auteur d'une centaine de romans, pour la plupart historiques, Michel Peyramaure se consacre à l'histoire de France, en particulier à travers l'histoire de ses provinces, ce qui inscrit son œuvre dans la littérature de terroir.

Outre ses fresques historiques, Michel Peyramaure a publié des romans d'aventure, des livres consacrés à l'histoire, des ouvrages touristiques et un livre de souvenirs.

Il est également l'auteur de nombreuses biographies de personnages historiques tels que Jeanne d'Arc, Henri IV, Louis XVI ou Napoléon, mais aussi d'artistes comme Suzanne Valadon ou Sarah Bernhardt.

En 1979, il reçoit le grand prix de littérature de la Société des gens de lettres pour l'ensemble de son œuvre. D'autres prix lui ont été attribués, notamment le prix Alexandre-Dumas, ou le prix du Printemps du Livre.

Avec Claude Michelet et Denis Tillinac, il fonde dans les années 1980 l'École de Brive, mouvement d'écrivains de Corrèze, dans la tradition du roman populaire du XIXe siècle.
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Citations et extraits (355) Voir plus Ajouter une citation
On a raison de dire que l’amour vient souvent avec le temps et qu’il s’épuise avec le temps, mais c’est alors beaucoup plus tard, sur la fin de l’existence.
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Cette inaction contemplative n’était pas de la paresse mais le souci de ne pas compromettre un plaisir qui se suffisait à lui-même. L’âme d’un paysan, certes, mais ni les bras ni la volonté de se contraindre à un travail que d’autres accomplissaient mieux qu’il ne l’eût fait.
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Comparée à Jacoba, elle n’est rien. Je puis me passer d’elle une semaine ou davantage sans en souffrir vraiment. Avec elle, je n’ai jamais eu le sentiment de trahir Jacoba. Elle est la vague à la surface de la mer ; Jacoba en est la profondeur.
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La mort n’existe pas. Nous nous survivons dans notre œuvre. Plus elle sera belle, riche et durable, plus douce sera la mort.
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Un pacte avait été conclu entre époux, peu après leur lune de miel à Versailles : leur mariage serait blanc, comme une sorte d'écran derrière lequel chacun pourrait mener sa vie à sa guise, en tentant d'éviter les scandales sinon les ragots. Henri s'était acquis la célébrité par la publication de nombreux recueils de poésie, et Marie folâtrait dans les salons sans renoncer, comme lui, à écrire et à publier. C'est ainsi que s’était établie entre les deux époux une stabilité sans contrainte, exempte, par serment, de jalousie.
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Le 17 octobre 1895, par un temps sombre traversé de lourdes averses, le carillon de Saint Philippe-du-Roule annonça la cérémonie de mariage de Marie de Heredia et d'Henri de Régnier. La célébrité de notre père, plus que celle encore modeste de son gendre, avait attiré une foule d'amis et de personnalités : Alexandre Dumas fils, Stéphane Mallarmé, Leconte de Lîsle, François Coppée, Hippolyte Taine, Edmond de Concourt, voisinant avec des gens du grand monde : les princes Bonaparte et de Polignac, le baron de Rothschild... Marie, en robe de satin blanc sous un voile orné de fleurs d'oranger à la mode cubaine, contrastait avec la morosité du temps. Le défilé à la sacristie dura plus d'une heure et nombre d'invités durent faire la queue sous la pluie avant d'assister au déjeuner, rue Balzac.
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À la suite d'un sondage mené par le journal l’Intransigeant, Marie avait été reconnue comme la femme écrivain «la plus digne de siéger à l'Académie française». Elle devançait ainsi ses amies et rivales Colette et Anna de Noailles. Quelque temps auparavant, elle s'était liée à un groupe de femmes éprises de littérature qui, sous le titre La Vie heureuse, avaient décidé d'élire chaque année une œuvre d'imagination, ancêtre du Prix Femina. Marie, sollicitée pour faire partie du jury, avait accepté avec enthousiasme.
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L’hiver fut rude, comme il l’est toujours dans nos montagnes. On a tendance à croire que les hivers de guerre sont plus rigoureux que ceux de la paix. Celui-ci le fut pour d’autres raisons que les conditions climatiques.
Nous souffrions moins des restrictions en vivres et en chauffage que les gens des grandes villes, mais dans notre administration, nous étions confrontés à des cas difficiles et souvent désespérés : vieillards mourant à petit feu dans leur solitude, enfants mal nourris malgré la croissance, trafiquants du marché noir au petit-pied qu’il fallait sauver de la prison, maquisards en proie à la disette et au désespoir, tassés au creux des burons dans l’attente du printemps, de la guerre et de la liberté…
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Avec comme interprète un professeur d’anglais du collège, nous apprîmes de ce rouquin que, son appareil abattu par la chasse allemande, comme c’était souvent le cas, il avait atterri en parachute dans le Nord, au milieu d’un champ de betteraves. Recueilli par des paysans, confié à des résistants, il était passé de filière en filière avant de se retrouver à Saint-Clément, ville presque aussi exotique et pittoresque pour lui qu’une lamaserie du Tibet.
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Début septembre (1906), Le Nirvana jetait l'ancre devant Venise. Jusqu'au début d’octobre, à bord du yacht que l'on ne quittait que pour se rendre en ville, où le campanile était en voie de restauration, la fête était permanente et, certains soirs, quand pétillait le champagne, légèrement licencieuse.

Une nuit, sur la lagune, un jeune musicien vénézuélien, bientôt naturalisé français, Reynaldo Hahn, devant son piano amarré sur une barge, avait interprété à la lueur des flambeaux des Nocturnes de Chopin et un Caprice mélancolique de son inspiration. Ce fut, m’assura Marie, un moment «inoubliable». Henri, ivre d'émotîon, l'avait serrée dans ses bras en pleurant.
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