Gabrielle Wittkop livre dans ce roman épistolaire un bel exercice de style, hommage à
Sade, sans nul doute, mais aussi au XVIIIe siècle finissant dans son ensemble. On y retrouve les obsessions de l'auteure (sexualité extrême et dévoyée, cruauté, personnages "inhumains" et cependant parfaitement représentatifs de leur temps, affranchissement de la morale commune, sans oublier la figure de l'hermaphrodite, déjà croisée dans ses autres écrits). Ce n'est pas mon
Wittkop préféré, mais c'est une lecture qui confirme mon admiration pour l'érudition et le style ciselé et tranchant de cette grande dame des lettres.
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