« Je suis incapable de lui résister. Je me plie à ses désirs même quand je n'en ai pas l'intention. Voir Ethan me soumettre aussi facilement à sa volonté est déconcertant. Inquiétant, même... »
Je ne sais pas ce que c'est, et je n'arrive pas à le décrire ... Mais ça me fait trembler comme une feuille. Je fond littéralement devant lui.
Cette fois c'est lui qui lève un sourcil.
- Je dois avouer que je suis un peu jalouse.J'ai toujours rêvé de savoir faire ça.
- Faire quoi? demande-t-il, perplexe.
Je passe les doigts sur son sourcil qu'il vient de hausser.Il reste immobile.Sérieux. Mais je continue à parler, pour ne pas laisser passer cet instant. Cette douceur, cette décontraction. Dans ma vie,j'en ai eu si peu !
- Bouger un seul sourcil à la fois.Je suis sûre que c'est plus difficile qu'on ne le croit.
- C'est vrai ? Peut-être que je t'apprendrai un jour.
- Avec plaisir.
Personne ne m’avait prévenue que si on qualifie les Louboutin de « mortelles », c’est parce qu’elles vont réellement causer ma mort avant ce soir.
-… Je ne sais pas quoi faire pour toi. Comment t’aider. Comment t’aimer.
Ses mots me déchirent, mettent à mal mes défenses déjà fissurées.
-Serre-moi fort, dis-je en enfouissant le visage dans son cou. Serre-moi et ne me lâche pas. Je veux rester toute la nuit près de toi.
-Je ne te lâche pas, répond-il dans un souffle qui me caresse la tempe.
-La vie n’est qu’une suite de prises de risque. Parfois, l’enjeu en vaut largement la chandelle.
Toutes ces histoires entre hommes et femmes, ce n'est qu'une immense lutte de pouvoir.
Mais il est déjà trop tard. Dès l'instant où il a fait glisser le smoothie vers moi à la cafétéria, il était trop tard, mais j'étais trop bête pour m'en rendre compte.
J'ai des frissons partout. Je ne sais pas comment c'est possible d'avoir chaud et froid en même temps sans être malade.
Personne ne m'avait prévenue que si on qualifie les Louboutin de "mortelles", c'est parce qu'elles vont réellement causer ma mort avant ce soir.