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Critique de Bellisa55
Le rideau de Mrs Lugton ou comment, sous la plume de Virginia Woolf, une simple étoffe à motifs bleue destinée à habiller une fenêtre s'anime et se métamorphose en un monde exotique peuplé de petites gens et d'animaux sauvages…
Dénichée parmi les pages manuscrites de Mrs Dalloway, cette histoire fabuleuse, vraisemblablement écrite par la femme de lettres en 1924 à l'intention de sa nièce, est ici illustrée par Magali Attiogbé qui, imprégnée de ses origines africaines, nous offre une riche palette de couleurs et de graphismes qui ne peut laisser indifférent.
Le jeune lecteur esquissera un sourire en pensant à la stupeur qui s'emparerait de la vieille gouvernante anglaise si elle avait connaissance de l'étrange phénomène qui survient lorsqu'elle s'endort sur son ouvrage. Il se plaira effectivement à imaginer l'effarement de cette dernière si elle découvrait que les ornements du tissu sur lequel elle s'affaire prennent vie et évoluent dans une singulière contrée baignée par l'éclatante lumière de son propre dé à coudre ; effarement qui serait d'autant plus grand si elle savait le rôle qu'elle endosse dans cet étonnant univers...
Le lecteur plus averti, quant à lui, au regard de l'oeuvre de Virginia Woolf, comprendra qu'il s'agit en fait tout simplement d'une rêverie où Mrs Lugton de façon inconsciente laisse libre cours à son imagination, s'affranchissant ainsi du carcan dans lequel elle est au quotidien enfermée.
Dénichée parmi les pages manuscrites de Mrs Dalloway, cette histoire fabuleuse, vraisemblablement écrite par la femme de lettres en 1924 à l'intention de sa nièce, est ici illustrée par Magali Attiogbé qui, imprégnée de ses origines africaines, nous offre une riche palette de couleurs et de graphismes qui ne peut laisser indifférent.
Le jeune lecteur esquissera un sourire en pensant à la stupeur qui s'emparerait de la vieille gouvernante anglaise si elle avait connaissance de l'étrange phénomène qui survient lorsqu'elle s'endort sur son ouvrage. Il se plaira effectivement à imaginer l'effarement de cette dernière si elle découvrait que les ornements du tissu sur lequel elle s'affaire prennent vie et évoluent dans une singulière contrée baignée par l'éclatante lumière de son propre dé à coudre ; effarement qui serait d'autant plus grand si elle savait le rôle qu'elle endosse dans cet étonnant univers...
Le lecteur plus averti, quant à lui, au regard de l'oeuvre de Virginia Woolf, comprendra qu'il s'agit en fait tout simplement d'une rêverie où Mrs Lugton de façon inconsciente laisse libre cours à son imagination, s'affranchissant ainsi du carcan dans lequel elle est au quotidien enfermée.
