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Ana a 25 ans. Des morts, elle en a vus,... beaucoup. Parce que c'est une tueuse à gage, Ana. Une de celles qui exécutent des contrats, commandités par elle ne sait qui... une voix au téléphone. Ce qui l'amuse, c'est la mise en scène qu'elle peut construire pour remplir ses missions. La mise à mort comme une oeuvre d'art... Jusqu'à ce qu'un jour, on lui demande de tuer Orson Welles. Saura-t-elle amener son art à la hauteur du génie?
J'ai d'abord été particulièrement emballée par la première partie. Dès les premières pages, l'histoire d'Ana, racontée à la première personne, mêlant passé et présent, naviguant entre Rio, Paris et Los Angeles frôlait l'addiction. La succession de paragraphes non linéaires donne un rythme très particulier qui nous fait penser qu'on tient là quelque chose de génial.
Et puis, je dois avouer que ce rythme qui me plaisait tant s'est essoufflé dans la deuxième partie et la troisième partie n'a pas remonté le niveau d'énergie.
Côté intrigue, c'est un peu le même schéma de courbe descendante. La première partie interpelle, titille notre curiosité sur cette Ana que l'on découvre au fur et à mesure du récit. Plus convenue, la seconde partie nous embarque aussi dans des réflexions un peu plus philosophiques sur l'art et les artistes; quant à la troisième partie, elle m'a un peu déçue.
Je vais tenter de découvrir un autre roman de cet auteur brésilien au nom qui cache bien ses origines. Parce que, même si je ressors un peu mitigée de cette lecture, je sens là la patte d'un auteur capable de bien belles choses.
Critique de MaggyM
Ana a 25 ans. Des morts, elle en a vus,... beaucoup. Parce que c'est une tueuse à gage, Ana. Une de celles qui exécutent des contrats, commandités par elle ne sait qui... une voix au téléphone. Ce qui l'amuse, c'est la mise en scène qu'elle peut construire pour remplir ses missions. La mise à mort comme une oeuvre d'art... Jusqu'à ce qu'un jour, on lui demande de tuer Orson Welles. Saura-t-elle amener son art à la hauteur du génie?
J'ai d'abord été particulièrement emballée par la première partie. Dès les premières pages, l'histoire d'Ana, racontée à la première personne, mêlant passé et présent, naviguant entre Rio, Paris et Los Angeles frôlait l'addiction. La succession de paragraphes non linéaires donne un rythme très particulier qui nous fait penser qu'on tient là quelque chose de génial.
Et puis, je dois avouer que ce rythme qui me plaisait tant s'est essoufflé dans la deuxième partie et la troisième partie n'a pas remonté le niveau d'énergie.
Côté intrigue, c'est un peu le même schéma de courbe descendante. La première partie interpelle, titille notre curiosité sur cette Ana que l'on découvre au fur et à mesure du récit. Plus convenue, la seconde partie nous embarque aussi dans des réflexions un peu plus philosophiques sur l'art et les artistes; quant à la troisième partie, elle m'a un peu déçue.
Je vais tenter de découvrir un autre roman de cet auteur brésilien au nom qui cache bien ses origines. Parce que, même si je ressors un peu mitigée de cette lecture, je sens là la patte d'un auteur capable de bien belles choses.
