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Ana est un palindrome.
C'est aussi une tueuse professionnelle.
Et on lui demande de tuer Orson Welles.
Xerxenesky retrouve avec une macabre malice un vieux débat né à la Renaissance : qu'est-ce qui sépare l'artiste de l'artisan?
Première thèse possible : pas grand chose. Un grand artiste a un don qui le hausse au-dessus du commun des mortels. Justement Ana est douée et sa précocité fait l'admiration de tous. Mais cela ne dispense pas l'artiste de mettre ses pas dans les pas de ceux qui l'ont précédé. Comme un peintre classique partait en Italie pour apprendre des grands maîtres, Ana part en stage chez les guérilleros. Et, pas plus que Picasso, elle ne croit que l'inspiration suffit: Ana est une bosseuse perfectionniste.
Elle a, sinon des mécènes, du moins des commanditaires, qui savent reconnaître son génie et lui laissent toute latitude pour mener à bien ses chefs-d'oeuvre, car la patte de l'artiste sait jouer avec les contraintes.
Un artiste ne renâcle pas à devenir maudit. Il profite des malentendus : Orson a-t-il vraiment créé la panique avec « La Guerre des mondes »? Ana est-elle responsable de la mort d'Orson ? Il se plante parfois. Orson et Ana en savent quelque chose. Il picole ou se drogue, malmène ses amoureux/ses et fait quelque peu mentir les espoirs qu'on fondait sur lui. Heureusement, l'artiste maudit peut toujours compter sur un Français pour lui sauver la mise.
Oui, mais: à quoi sert l'art, si ce n'est à vaincre la mort? Là, clairement, Ana perd des points. Welles est toujours vivant, comme Elvis. A moins que l'artiste devenu mythique n'ait tué son art: Orson Welles est idolâtré à la mesure de la perte de ses films dont on ne sait trop s'ils ont disparu ou s'ils ont jamais été tournés.
En fait un troisième homme (ahah) compte les points dans cette rivalité entre Orson et Ana: c'est Xerxenesky lui-même qui se demande quand le lecteur se rendra compte que la littérature est en train de lui faire perdre la tête, au point qu'il s'identifie à une salope qui a quand même l'intention de trucider Orson Welles himself.
Si Ana est une artiste, alors elle est adepte de l'art pour l'art, doloriste et irresponsable, qui est capable de de dégommer indifféremment un tortionnaire et un cinéaste, voire sa soeur par excès d'indifférence.
Moralité : Xerxenesky croit que l'art engage et il l'affirme avec beaucoup d'élégance.
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Ana aurait pu avoir pour pseudonyme F comme le suggère le titre du livre . Mais détrompez-vous, rien n'est aussi simple et évident  dans ce nouveau roman d'Antonio Xerxenesky.
Il n'est pas linéaire dans sa construction et associe de manière très habile la réalité à la fiction comme un bon vieux film d'Orson Welles.

L'auteur écrit par flash-back avec des retours en arrière sur les années qu'Ana a passé à Rio de Janeiro pendant la junte militaire et sur un présent intiment lié au passé. Un passé trouble aussi bien dans l'histoire du Brésil que dans l'histoire familiale d'Ana. Les mots ne le disent pas ouvertement mais le suggèrent dans les lignes comme dans un cadrage à plusieurs plans dans les films du réalisateur américain.
Pour Ana, le présent se vit à Los Angeles où elle se trouve après avoir suivi les conseils d'un oncle qui l'initie au maniement des armes.
Elle est une jeune étudiante qui adore la musique et les sons américains des années 80 comme The Cure ou Duran Duran, vit une histoire d'amour épisodique avec Antoine .
Mais derrière cette couverture, elle est à 25 ans une tueuse à gages renommée par ses commanditaires car elle arrive à maquiller ses agissements en accident sans laisser de trace, un virage surprenant pour une jeune femme . Mais le passé est là et avec lui des nuits d'insomnie qu'Ana brûle en regardant en boucle les films d'Orson Welles car chose étrange la prochaine victime d'un accident mortel qu'elle sait si bien mettre en scène, n'est pas moins que le cinéaste lui-même.

Ce roman est vraiment surprenant et fait frissonner. Il est aussi un superbe hommage au cinéma d'Orson Welles et à ses talents multiples.
Mais attention comme le dit l'auteur, si vous ne connaissez pas la fin des films d'Orson Welles, un conseil allez-les voir avant de lire le livre.

Vous apprendrez aussi à la fin du livre ce que veut dire ce F si mystérieux.

J'ai pour ma part été particulièrement touchée par le personnage d'Ana et à travers elle par le sort de toutes les victimes innocentes.
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F en référence au film « F for fake » du cinéaste Orson Welles.
F surtout pour film, car ce roman va vous donner l'envie de vous plonger dans les films de Welles .De les découvrir, pour mon cas personnelle, ou de les redécouvrir.
Les références à son oeuvre ou au cinéma sont nombreuses.
Normal me direz-vous lorsque l'on demande à une tueuses professionnels d'éliminer le grand réalisateur. Celle-ci doit se renseigner sur son futur contrat. Elle commence donc par visionner tous ces films pour pouvoir connaitre l'homme et rentrer en contact avec lui. En tant que lecteur je me retrouve donc dans la même situation que le personnage principale du roman. Me voilà obliger de découvrir ces films qui sont tant connus sauf pour moi. Je découvre donc les films en même temps et j'apprécie la description et le ressenti que l'auteur fait transparaitre au fil des pages. C'est là le gros point positif du livre. Roman qui faisait tout de même partie de la sélection pout le prix Médicis étranger en 2016.Pas mal pour un jeune auteur brésilien.
Hormis cela, qu'est ce qui manque alors selon moi à ce livre ?
Je pense que c'est surtout la fin du roman qui gâche un peu l'ensemble. Il y a un manque de cohérence et on tombe dans un univers un peu fantastique ou l'auteur nous sort une théorie du complot totalement abracadabrante.
Je sais que c'est un roman avec beaucoup d'éléments de fiction, mais j'aurais aimé plus de réalisme dans la fin du roman ce qui aurait renforcé la qualité.
Un bon petit roman brésilien à découvrir. Pour les cinéphiles, ou ceux qui veulent le devenir.

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Ce livre fait partie de mes impressions mitigées. Le mystère est grand dès le choix du livre: un titre en une lettre, un auteur brésilien au nom de famille commençant par X, avouez qu'on cumule les sources d'étonnement.

Le livre mêle réalité et fiction dans une atmosphère un peu irréelle avec un personnage principal à la consistance variable. En effet son passé, détaillé surtout dans la première partie du livre, s'efface petit à petit devant sa mission, et l'héroïne devient un archétype et en même temps un prétexte à des réflexions philosophiques très intéressantes. Tous ces ingrédients devraient faire un chef d'oeuvre... et je n'arrive pas à ce qualificatif. Ma lecture fut très agréable, je pense que j'irais essayer de découvrir le premier livre de ce jeune auteur (à l'initiale intéressante pour certains challenges babeliotes) et que je surveillerais son avenir... mais il a manqué quelque chose pour que l'emballement soit complet. Peut-être que la construction du livre très intéressante en première partie avec l'alternance du passé et du présent pour bien comprendre le personnage, a perdu de sa force ensuite dans une construction plus convenue... et une fin qui parvient à laisser planer ce mystère constant mais de façon trop alambiquée pour être pleinement réussie.

En conclusion, mes réserves ne doivent pas vous empêcher de découvrir un auteur dont on devrait entendre parler dans les prochaines années !
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« A vingt-cinq ans, avoue Ana, je pensais avoir déjà vu beaucoup de choses dans la vie. J'avais assisté à une décapitation, deux pendaisons, une castration, trois chutes mortelles, une tête détruite par un tir de fusil… »
Ana est tueuse à gages. Oui, c'est sa spécialité, elle est très douée pour ça et elle considère le crime comme un art : il faut que ce soit propre, bien fait, que ça ressemble à un accident : « je me soucie de la beauté de la mort, de l'art de l'assassinat. » Ainsi, élimine-t-elle du monde les derniers nazis réfugiés en Amérique du Sud ou des tortionnaires comme… son père.
Si elle a une certaine expérience de la vie et de la mort, elle n'a quand même pas tout vu. Et notamment, elle n'a pas encore vu Citizen Kane d'Orson Welles. Je vous surprends à crier au scandale alors que vous n'aviez même pas levé un sourcil à l'énumération de tous ses crimes ! Mais bon, passons, je vous le laisse sur la conscience….
Or, la dernière mission qu'elle vient de recevoir est précisément l'assassinat d'Orson Welles. Ok dit-elle mais à une condition : je veux connaître son oeuvre et la voir … au cinéma ! Qu'à cela ne tienne… elle verra les films au cinéma. Et comme il n'y a qu'à Paris, dans les vieilles salles de quartiers, qu'on peut revoir ces films, elle part pour un bref séjour dans la capitale. Un jeune homme est chargé de lui faire découvrir le monde du cinéma, et la façon de faire la différence entre un chef- d'oeuvre et un navet. Il faut qu'elle soit au point car bientôt, elle va entrer en contact avec le grand réalisateur et ne doit surtout pas donner l'impression de ne rien connaître du milieu.
Qui est Ana ? Elle est née à Rio en 1960 de parents très conservateurs, pour l'ordre à n'importe quel prix.
Une nuit, elle surprend son père dans la chambre de sa soeur. Ce qu'il y faisait, on ne le saura pas mais on s'en doute. Peu de temps après, le père fera une chute mortelle dans la douche. Dommage… pensera Ana.
C'est à son enterrement qu'elle rencontrera celui qui va changer le cours de sa vie : José, son oncle, qui n'était pas forcément le bienvenu dans la famille. Elle séjournera chez lui, à Los Angeles, découvrira qu'il est étroitement lié aux opposants à la dictature, s'était entraîné à Cuba à des techniques de guérilla et a fini par s'engager. Il lui dira qui était son père, celui qui portait le surnom de « Docteur Électrochoc » et « qui utilisait son talent incroyable pour l'ingénierie à développer des systèmes perfectionnés de torture par chocs électriques ».
La gamine veut des détails, il lui en fournit. Alors, lorsqu'il prend conscience des talents de sa nièce en matière de tirs, il se dit qu'il pourrait bien en faire quelque chose…
Ana n'agit pas par conviction politique mais parce qu'elle aime l'art : « je ne pensais pas que le monde puisse devenir meilleur, peu importe qui était au pouvoir, je n'avais foi en aucun système, et même pire, je ne ressentais pas l'envie brûlante de parvenir à un monde meilleur. »
Elle imagine que la disparition de Welles serait son « chef-d'oeuvre, son Citizen Kane à elle » et elle veut se consacrer « totalement à son art ».
Ce qui est fascinant dans ce texte, c'est la personnalité torturée et le parcours chaotique de la narratrice, jeune fille sans illusions, marquée à vie par les agissements de son père et finalement n'imaginant qu'une issue possible pour elle et pour le monde : l'art.
« le fait d'avoir vu Citizen Kane aurait-il pu influencer le parcours, disons, professionnel de mon père ?, se demande-t-elle, Un plus grand accès aux prétendues humanités aurait-il empêché mon père d'employer son intelligence au perfectionnement d'appareils de torture ? Un livre de Tolstoï aurait-il été capable d'empêcher mon père d'entrer dans la chambre de ma soeur pendant la nuit ? »…
Autrement dit, « Une oeuvre d'art est-elle capable de changer une vie ? »
Vaste question…
Ana s'interrogera souvent comme Orson Welles à la fin de F for Fake : « It is pretty. But is it art? », comme si cette question devenait quasiment existentielle pour elle.
A-t-elle tenté d'échapper au réel par l'art ? Certainement. A-t-elle espéré être sauvée par l'art ? Sans aucun doute. A-t-elle voulu montrer comme Welles dans F for Fake que l'art est illusion, manipulation, leurre, à travers des crimes passant pour des accidents ? Sentait-elle qu'avec la mort d'Orson Welles, elle réaliserait, à 25 ans, âge du réalisateur lorsqu'il a créé Citizen Kane, son chef-d'oeuvre à elle et qu'il ne fallait surtout pas qu'elle le rate ? Ou bien fut-elle une manipulatrice manipulée dès son enfance par les autres, les hommes au double visage : son père, son oncle, le commanditaire dont elle ne connaît que la voix ?
Un livre qui pose des questions essentielles sur l'art : comment le définir, quel est son rôle, est-il utile, peut-il sauver les hommes, les rendre meilleurs ou bien ne peut-il rien pour nous, sinon nous piéger dans ses filets de l'illusion et nous rejeter au monde encore plus nus et plus démunis ? Est-il salvateur ou dangereux ?
Il nous reste à voir et à revoir l'oeuvre du grand Welles, le magicien.
Peut-être nous apportera-t-il une réponse qui ne soit pas un ultime canular…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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A vingt-cinq ans, Ana a déjà une vie bien remplie.
Elle excelle dans son travail de tueuse à gages. Perfectionniste, elle considère que donner la mort doit être une oeuvre d'Art, et peaufine donc son travail, à la grande satisfaction de ses clients. Sa dernière mission en date consiste à tuer le célèbre réalisateur Orson Welles. Toujours aussi méticuleuse, Ana découvre l'oeuvre de l'artiste et s'introduit dans son entourage. Alors que l'échéance fixée pour finir ce travail approche, le lecteur commence à douter de la capacité d'Ana à mener cette mission à son terme…

Ce roman démarre de façon très accrocheuse, dans un style agréable. On s'y installe donc rapidement. L'histoire reste intrigante pendant la majeure partie du récit mais sa fin, trop abracadabrante et artificielle à mon goût, m'a beaucoup déçu.
Cette lecture m'a parfois fait penser à 'Un stagiaire presque parfait' de Shane Kuhn (où il est également question d'un tueur à gages), que j'ai nettement préféré, notamment pour l'humour décalé.
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Un grand merci à l'opération de Masse critique de Babelio et aux éditions Asphalte pour l'envoi de ce livre.

F, le deuxième roman d'Antônio Xerxenesky, porte comme sous-titre : La femme qui devait tuer Orson Welles. L'ombre massive du cinéaste rôde en effet sur ce livre, histoire à la première personne d'Ana, une brésilienne de 25 ans (l'âge à lequel Welles réalisa son coup d'essai et de maître, Citizen Kane) dont l'occupation est singulière : tueuse à gages. Il ne faut pas trop s'attacher à la crédibilité du récit, plutôt flottant, et qui débouche d'ailleurs sur des dernières scènes plus fantastiques que réalistes. Si l'héroïne rencontre effectivement le réalisateur peu avant sa mort, le livre n'est pas non plus centré sur leur relation, Xerxenesky en tirant plutôt une réflexion qui court tout au long du roman : qu'est-ce que l'art ? Découpé comme un scénario, F accumule les flashbacks mais il est assez difficile de pénétrer la psychologie d'Ana, visiblement marquée par une enfance compliquée, avec un père tortionnaire et une soeur victime. Les ingrédients du livre sont disparates et ont du mal à s'assembler d'autant que le style, sans fioritures, n'est pas non plus remarquable du point de vue littéraire. Toutefois, le roman est relativement agréable à lire et brosse un portrait intéressant du Brésil des années 80, avec les exactions d'une dictature moins connue que celles ayant sévi en Argentine et au Chili. Il y est aussi beaucoup question de musique, en particulier de Joy Division et de son chanteur suicidé Ian Curtis. F est un ouvrage pas très équilibré, sans doute, mais il ressemble à cela à son personnage principal, qu'à défaut de comprendre tout à fait, on accompagne volontiers sur plus de 200 pages.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Roman assez surprenant sur une tueuse à gages brésilienne dont la mission cette fois est un peu particulière : il lui faut assassiner Orson Welles!
Ana elle aussi est particulière : elle tue avec ART! La mise en scène de ses meurtres s'est complexifiée et affinée avec les années et c'est pour cette raison qu'elle a été contactée pour Orson Welles ... oui et pour répondre à la fameuse question du poème de Kipling : it is pretty but is it art?
Le diable est bien présent dans ce roman, torturant Ana et sa conscience.
Une lecture sympathique.
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J'ouvre mon calepin... le titre : "It is pretty. But is it Art ?"
Large question. J'y réfléchis. Et comme ce que j'écris dans mon bloque-note n'appartient qu'à moi et que j'y dicte mes règles. J'écris It's art derrière le film "F for Fake". Et la même phrase derrière ce livre que je viens de lire.
La quatrième de couverture nous promettais que nous voudrions pas fermer ce livre. Et j'ai envie de vous dire que c'est ce qui m'est arrivé. Qu'après l'avoir commencé en début de soirée, j'ai dû le finir au milieu de la nuit.
Alors pourquoi ?
Déjà parce que l'on parle de cinéma, d'Orson Welles, blâmé aux Etats-Unis, adulé en France. J'aime le cinéma, mais j'ai un peu honte de constater que je n'ai vu que Citizen Kane de ce réalisateur et que je pourrais donc être un américain pur jus.
Qu'à t'ont ? Une histoire qui suit une femme, avec un récit de sa jeunesse et de son métier lors de sa découverte de Citizen Kane. Deux récits imbriqués qui se complètent parfaitement au niveau de l'intrigue, mais aussi des rapports psychologiques de la jeune femme envers elle-même, et envers son entourage.
Nous avons une tension constante, incapable de savoir ce qu'elle choisira de faire. Car oui, j'ai oublié de dire, la jeune femme excelle dans les meurtres et elle a pour contrat Orson Welles. Tuera, ne tuera pas. Qui sait ?
Je ne vais pas spoiler le livre, mais sa construction entre policier, guérilla, psychologie, cinéma, littérature, voyage avait tout pour me plaire. Et cela m'a plu. Je n'en demande pas plus.

Et je remercie donc les éditions Asphalte et l'opération Masse critique de m'avoir envoyé cette belle découverte. D'autant plus que le seul livre que j'avais lu venant d'Amérique du Sud, c'était Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. Ce n'est pas comparable. Mais j'ai bien envie de recommencer un jour l'expérience sud-américaine. Si jamais un lecteur a une bonne idée, je prends !!!
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Un roman qui donne l'impression d'être écrit, découpé comme un scénario.
J'ai eu un peu de mal avec le personnage d'Ana, complexe et dont la psychologie est difficile à pénétrer.
Une écriture assez simple, sans fioriture que j'ai trouvé relativement agréable à lire.
J'ai trouvé intéressant le Brésil des années 1980 dépeint par l'auteur.
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