Deuxième livre de cet auteur pour moi. Je crois que j'ai un peu de mal avec la littérature chinoise, trop ancrée dans la réalité ou trop ciblée sur les situations dramatiques, je ne sais pas. Toujours est-il que l'histoire de Lao He ne m'a que peu touchée et pour tout dire très peu intéressée. Hormis, l'aspect de chronique sociétale d'une Chine de l'ombre, d'une dénonciation sous-jacente des inégalité sociales et de la situation précaire de la classe ouvrière, trouvant dans le jeu ou les manigances des palliatifs à leur misère, qui est intéressante sur le fond. La forme avec l'histoire familiale aux multiples ramifications et aux personnages très succinctement brossés, à peine abordés dans leurs caractères ne permet pas de s'impliquer dans l'histoire. Un court roman qui tient plus du documentaire que de la fiction.
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