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Critique de Sachikochi


Si j'avais beaucoup aimé le premier tome, adoré le deuxième grâce à ses thématiques, j'ai trouvé ce troisième un poil en dessous, mais il n'en reste pas moins un très bon tome !

On retrouve notre protagoniste, ancien délinquant Yatora, qui est toujours en pleine découverte de l'univers de l'art, et qui nous semble plus déterminé que jamais. Il continue de suivre des cours de prépa pour s'améliorer en techniques, en dessins, avec le matériel nécessaire pour tester plusieurs types de textures, de rendus, dans le but d'intégrer l'école d'art qui lui plait !
Le titre est toujours aussi riche en éléments artistiques, et j'ai trouvé par rapport aux autres, qu'il lui manquait ce petit côté ludique, pour vraiment toujours plus saisir les subtilités. Cela reste un détail, mais j'ai eu cette impression que ça manquait un peu d'explications, de développement.

Ce tome est avant tout centré sur notre protagoniste, si les précédents mettaient en avant, camarades de lycée ou encore camarades de ce cours d'art, ici ils sont un peu effacés pour permettre à Yatora de bien s'exprimer. On a cette impression que c'était nécessaire à ce personnage cette mise en avant pour s'améliorer et se centrer sur son évolution.
Les autres n'ont pas disparu, ils sont toujours présents, mais au second plan. On le voit avec Ryuji, qui a une réaction assez surprenante, mais qui maintient encore le mystère, bien que l'on découvre un peu plus sa famille.
Ou encore le petit génie du cours d'art qui s'était presque défoulé sur Yatora, lui vraiment absent du récit, mais qui refait surface à la fin du tome. D'une part, cela nous permet de le développer un peu plus et de comprendre ce qui lui arrive, et de mieux cerner sa réaction. Mais cela est aussi bénéfique pour Yatora et lui puisqu'ils vont presque se parler à coeur ouvert, et je pense que cela aura pour effet de les rapprocher, bien que la concurrence et rivalité restent de la partie.

La rivalité me fait penser à la difficulté, et dans le monde de l'art, si je persiste et signe que tout le monde peut s'y intéresser et avoir son ressenti, cela vaut pour le spectateur, l'oeil du curieux. Pratiquer l'art c'est vraiment autre chose, et dans ce tome c'est bien mis en avant avec Yatora et toutes les oeuvres qu'il a du réaliser. Chacune avait son point fort, et son point faible, et des fois c'était tout ou rien. Et une de ses faiblesses dans ce tome, c'est son manque d'inspiration, quand il se retrouve à devoir imaginer, il est complètement désoeuvré et ne sait pas trop comment s'y prendre. L'art reste vraiment un univers difficile pour celui qui veut s'y essayer, de par ses techniques mais aussi de par la sélection, donc la rivalité qui est mise en avant dans les écoles. Une idée que l'on retrouve aussi dans le titre Trait pour trait, dessine et tais-toi de Akiko Higashimura.

Malgré toutes ces difficultés, Yatora est un personnage exemplaire. Il va persévérer et vraiment écouter les conseils qu'ils lui sont donnés pour s'améliorer et cela paye ! On sent vraiment que le personnage a évolué dans sa manière de travailler ou encore d'appréhender l'art et ses techniques. Si en tant que lecteur, on s'en rend compte, certains de ses proches se font la remarque aussi. Cette évolution du personnage est vraiment intéressante et marquante, on s'en rend compte et c'est très bien joué de la part du mangaka.
Yatora peut aussi compter sur de nombreux autres personnages qui lui seront d'un grand soutien dans cette voie difficile Comme ses amis très compréhensifs ou encore son papa qui a une très bonne philosophie et mentalité !
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