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Blue Period tome 3 sur 14

Tsubasa Yamaguchi (Autre)
EAN : 9782811660970
192 pages
Pika Edition (19/05/2021)
4.26/5   127 notes
Résumé :
À deux mois des concours d’admission, le niveau monte, et Yatora se sent bloqué par son manque d’expérience. Heureusement, Mme Saeki, sa professeure du club d’Arts plastiques, Mme Ooba, qui le suit en cours de prépa, et Mori sont là pour le soutenir et lui ouvrir les yeux. Galvanisé, le jeune lycéen se lance alors dans la réalisation d’une toile aussi grande que celle que Mori avait utilisée pour son tableau des anges. Sa rage de peindre aura-t-elle raison de l’ent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Si j'avais beaucoup aimé le premier tome, adoré le deuxième grâce à ses thématiques, j'ai trouvé ce troisième un poil en dessous, mais il n'en reste pas moins un très bon tome !

On retrouve notre protagoniste, ancien délinquant Yatora, qui est toujours en pleine découverte de l'univers de l'art, et qui nous semble plus déterminé que jamais. Il continue de suivre des cours de prépa pour s'améliorer en techniques, en dessins, avec le matériel nécessaire pour tester plusieurs types de textures, de rendus, dans le but d'intégrer l'école d'art qui lui plait !
Le titre est toujours aussi riche en éléments artistiques, et j'ai trouvé par rapport aux autres, qu'il lui manquait ce petit côté ludique, pour vraiment toujours plus saisir les subtilités. Cela reste un détail, mais j'ai eu cette impression que ça manquait un peu d'explications, de développement.

Ce tome est avant tout centré sur notre protagoniste, si les précédents mettaient en avant, camarades de lycée ou encore camarades de ce cours d'art, ici ils sont un peu effacés pour permettre à Yatora de bien s'exprimer. On a cette impression que c'était nécessaire à ce personnage cette mise en avant pour s'améliorer et se centrer sur son évolution.
Les autres n'ont pas disparu, ils sont toujours présents, mais au second plan. On le voit avec Ryuji, qui a une réaction assez surprenante, mais qui maintient encore le mystère, bien que l'on découvre un peu plus sa famille.
Ou encore le petit génie du cours d'art qui s'était presque défoulé sur Yatora, lui vraiment absent du récit, mais qui refait surface à la fin du tome. D'une part, cela nous permet de le développer un peu plus et de comprendre ce qui lui arrive, et de mieux cerner sa réaction. Mais cela est aussi bénéfique pour Yatora et lui puisqu'ils vont presque se parler à coeur ouvert, et je pense que cela aura pour effet de les rapprocher, bien que la concurrence et rivalité restent de la partie.

La rivalité me fait penser à la difficulté, et dans le monde de l'art, si je persiste et signe que tout le monde peut s'y intéresser et avoir son ressenti, cela vaut pour le spectateur, l'oeil du curieux. Pratiquer l'art c'est vraiment autre chose, et dans ce tome c'est bien mis en avant avec Yatora et toutes les oeuvres qu'il a du réaliser. Chacune avait son point fort, et son point faible, et des fois c'était tout ou rien. Et une de ses faiblesses dans ce tome, c'est son manque d'inspiration, quand il se retrouve à devoir imaginer, il est complètement désoeuvré et ne sait pas trop comment s'y prendre. L'art reste vraiment un univers difficile pour celui qui veut s'y essayer, de par ses techniques mais aussi de par la sélection, donc la rivalité qui est mise en avant dans les écoles. Une idée que l'on retrouve aussi dans le titre Trait pour trait, dessine et tais-toi de Akiko Higashimura.

Malgré toutes ces difficultés, Yatora est un personnage exemplaire. Il va persévérer et vraiment écouter les conseils qu'ils lui sont donnés pour s'améliorer et cela paye ! On sent vraiment que le personnage a évolué dans sa manière de travailler ou encore d'appréhender l'art et ses techniques. Si en tant que lecteur, on s'en rend compte, certains de ses proches se font la remarque aussi. Cette évolution du personnage est vraiment intéressante et marquante, on s'en rend compte et c'est très bien joué de la part du mangaka.
Yatora peut aussi compter sur de nombreux autres personnages qui lui seront d'un grand soutien dans cette voie difficile Comme ses amis très compréhensifs ou encore son papa qui a une très bonne philosophie et mentalité !
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En vu des critiques précédentes, je vois que nous, lecteurs, nous sommes d'accord pour affirmer que ce tome est meilleur que les précédents !
Je continue de croire et de penser que Blue Period est l'un des mangas les plus emblématiques de cette année 2021.
Dans ce tome, Yatora prend enfin de l'assurance et ceci est peut-être dû au fait qu'il laisse enfin parler ses émotions, et non son mental qui ne cesse de faire de lui un élève studieux. Mais vous savez ce qu'on dit ? On ne peut pas mentir avec l'art ! Il nous fait être qui nous sommes vraiment pour réussir à en tirer quelque chose de bien.
Ce qu'il manque encore à cette histoire, c'est la relation qu'entretiennent les protagonistes entre eux. Cela dit, je vous assure que la suite ne nous décevra pas à ce sujet. Après une dure interaction avec Yotasuke, nous retrouvons les deux artistes à un semblant de réconciliation qui leur est propre. Les concours sont en soi, quelque chose de très stressant et la dualité entre eux ne font qu'animer leur envie de réussir. Peut-être que certains trouveront cela toxique, moi je dirais que c'est une énergie et une force dont ils peuvent tirer le meilleur s'ils savent gérer cette émotion.
Yatora trouve petit à petit son chemin dans la peinture, l'auteure nous offrant toujours plus de conseils et technique à travers son histoire afin de réaliser des dessins de qualités. Ce que j'apprécie de plus en plus, c'est que finalement, réussir à dessiner, c'est aussi savoir écouter notre « moi intérieur » et explorer nos sentiments. Par ailleurs, Yatora et ses camarades ont peu soufflé avec les divers sujets de Madame Ooba ! de quoi fumer de la tête (ou des doigts !) n'est-ce pas ?
Nous revenons sur l'histoire de Ryûji qui, finalement, semble perdu dans son art pendant que son camarade Yatora lui, au contraire, s'y retrouve un peu plus. Être passionné ne veut pas forcément dire que nous voulons prendre la voie exacte de ce qui nous stimule. Encore une fois, je trouve ça important, de montrer qu'on ne doit absolument pas subir de pression extérieure afin de choisir notre chemin de vie. Nous devons impérativement nous écouter et faire ce qui est le mieux pour nous.
Je préfère ne pas en dire plus afin de laisser les futurs lecteurs découvrir cette série par eux-mêmes.
J'ajoute tout de même un petit point pour la jacket qui est tout aussi belle que les autres, mais comme Yotasuke est mon petit préféré, j'ai d'autant plus apprécié son visuel.
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Avec l'acerbe Yotasuke en couverture, ce troisième opus de "Blue Period" est tout aussi sublime et passionnant que les tomes précédents. Tsubasa Yamaguchi nous entraîne dans les difficultés de l'art, mais avant tout la beauté et l'épanouissement qu'on peut y trouver aussi. Malheureusement, cela me frustre de ne pas avoir des pages couleurs, ne serait-ce qu'en début de chapitres. D'autant plus que chaque première page de chapitre est mise en scène avec un style pictorale différent qui donne vraiment envie de voir la version anime !
Yatora fait face à de nouveaux obstacles et ses premiers gros échecs. La peur de tout artiste est le blanc total, le manque d'idée ou bien de moyen de s'exprimer, ce que va ressentir le peintre débutant maintenant qu'il entre dans la dernière ligne droite. Mais c'est mal connaitre l'ancien voyou que de croire qu'il va baisser les bras.
Yotasuke est le personnage qui se détache clairement cette fois, bien que le mystère entourant les problèmes de Yuka intrigue énormément. le génie qui refuse de reconnaitre Yatora comme un ami est lui aussi à la croisée des chemins. Va-t-il continuer dans sa voie ou bien va-t-il s'ouvrir aux autres afin d'agrandir sa vision de l'art, mais aussi du monde dans son ensemble ?
Visuellement parlant, ce tome est incroyable, on en prend plein les yeux ! le travail de fond du mangaka est impressionnant, aussi bien pour les références à certains artistes parfois obscurs, que pour l'utilisation du matériel de peinture. Il y a de l'originalité, des choses sont tentés et on a hâte de voir l'évolution de Yatora qui est des plus prometteuse !
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Malgré un côté graphique que je persiste à trouver dans l'ensemble décevant pour un tel titre où j'aurais préféré un trait plus marquant et affirmé comme celui de Kaori Mori, Shin'ichi Sakamoto ou Hiroaki Samura, par exemple, le titre continue son bonhomme de chemin avec bonheur et offre un volume aux réflexions très intéressantes et pertinentes.

L'autrice continue à beaucoup se focaliser sur son héros et sa découverte du monde de l'art. Celui-ci s'enferme dans une bulle pour tenter de comprendre comment mettre ses idées en image ce qui n'a rien de facile. On suit ainsi tout son cheminement intellectuel et artistique pour arriver à y parvenir et c'est passionnant. Les différentes étapes illustrent toutes la difficulté de ce moment dans la vie d'un artiste, car Yatora pour l'instant, même s'il en a parfois la sensibilité, n'en est pas encore tout à fait un. Il lui manque l'expérience pour dépasser le premier stade où il est encore.

C'est passionnant de le voir tâtonner, essayer, tester, expérimenter et surtout écouter les conseils des autres pour enfin briser un certain mur du son artistique. Cependant l'autrice n'en fait pas alors de suite un grand artiste, non. Elle montre que même si parfois on parvient à trouver la brèche, ce n'est pas définitif et que parfois on peut à nouveau se perdre. C'est une image très juste et subtile de l'artiste qu'elle élabore pas à pas.

Il y a ainsi de moins en moins d'explications lourdes pour nous expliquer de quoi il en ressort. On voit plutôt les personnages en action et ce n'est pas plus mal. Par exemple, j'ai beaucoup aimé voir Yatora expérimenter toutes sortes d'outils et se lancer dans une immense toile 100F.

La contre-partie de tout ça, c'est que le récit est très très centré sur lui et que les autres personnages ne passent qu'en coup de vent. Alors oui, il y a bien le mythe de l'artiste et du héros solitaire, mais les interactions avec les autres artistes déjà rencontrés m'ont quand même manquées. On n'en a qu'une portion congrue...

Pour ce qui est du dessin que je critiquais plus haut, je persiste à ne pas le trouver à la hauteur la plupart du temps SAUF lorsque le héros a un trait de génie. Il se transcende alors avec lui, connait un coup d'accélérateur et devient d'une grande intensité. Alors je me demande de plus en plus si ce n'est quand même pas un peu voulu par la mangaka d'en garder sous la semelle pour mieux nous impressionner à ces moments clés. Parce que vraiment, quand Yatora se réveille face à sa toile 100 F, c'est magique et vraiment intense. Cet enchainement de 7 pages est vraiment percutant !

Je trouve ainsi que la série gagne vraiment en maturité et en consistance. J'aime de plus en plus suivre l'évolution du héros et son entrée dans le monde de l'art. le focus sur la transcription des idées en toile était passionnant dans ce tome. J'ai adoré voir le héros expérimenter outils, medium, format, cadrage, ton, intension... Et malgré ses petits défauts et manques que je ressens parfois, cela reste un très joli titre finalement qui fait un beau portrait des artistes.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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On retrouve donc Yatora dans ce tome, toujours aussi impliqué dans son travail et déterminé. La date du concours approche et il veut progresser plus que tout.

Ce tome reste centré sur la prépa, on le voit très peu au lycée, et notamment sur son mental. Yatora sait à quel point c'est dur, sachant qu'il a commencé à dessiner un an plus tôt et qu'il vise l'école la plus difficile. On le voit perdre le moral, déprimer, mais il continue de se relever. Ses proches l'aident indirectement, le soutiennent à leur façon.

La motivation lors d'un concours est ce qu'il y a de plus important. Avec le temps, et si on voit que notre travail n'est pas à la hauteur de nos attentes, on a envie de tout lâcher, on se dit qu'on y arrivera jamais. Yatora passe plusieurs fois dans cette phase de doute et d'appréhension. Heureusement, il ne perd pas la motivation. Il sait au plus profond de lui que c'est ce qu'il veut faire, alors il le fera.

Pour ce qui est de l'art, on s'intéresse davantage aux moyens d'expression. Les différentes façons de représenter quelque choses, les matériaux utilisables. Yatora élargie son champ des possibles dans ce tome et découvre une nouvelle facette de son art. Un nouveau moyen de créer.

Du côté des personnages secondaires, on voit beaucoup plus Hashida et Kuwana, puisqu'ils sont à la prépa ensemble. Pour Yuka, on ne sait toujours pas quoi, même si on peut s'en douter, mais on sent qu'il a des problèmes bien compliqués à gérer. Sa famille n'a pas l'air de beaucoup le soutenir.
Yotasuke, c'est compliqué aussi. Au début, on le trouve insupportable, il n'est vraiment pas gentil avec Yatora. On en apprend plus dans ce tome sur lui, sur sa raison d'agir de la sorte. On finit presque par l'apprécier malgré son sale caractère.

Hâte de revoir tous ces personnages dans Blue Period 4 !
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critiques presse (2)
Sceneario
30 juillet 2021
Ce manga est décidément une belle surprise, traitant d’un thème finalement peu abordé en BD, ce qui peut paraître étonnant venant des auteurs qui sont justement… des artistes !
Lire la critique sur le site : Sceneario
MangaNews
03 juin 2021
L’existence de Yatora, un lycéen sans réel but, prend tout son sens quand il décide de tenter le concours de l’école d’art la plus prisée du japon. une plongée passionnante et immersive dans un univers méconnu !
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Ma passion, c’est d’observer les œuvres des autres. Chaque article ici a été pensé et fabriqué par quelqu’un, non ? Donc pour moi, les supérettes, c’est comme un musée.
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Le lien ? Pour moi , ce serait la combinaison d’une « circonstance » et d’une « coïncidence ». Dans ton cas, la « circonstance », c’est qu’on était dans la même classe au stage d’été. Et la « coïncidence », c’est qu’on prépare tous les deux les concours d’admission au même moment. Donc, on est devenus potes.
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Les génies ont de la chance. Ils n’ont pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour être bons. Enfin on n’y peut rien. Si ça se trouve, les mecs lambda comme moi auront beau se démener, ça ne les mènera pas bien loin. S’il suffit de relever les manches, moi, je veux bien le faire, mais bon.
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Le plus important c’est d’exprimer ce que je pense et comment je vois les choses. Ensuite je me sers de l’outil pour rendre ça intéressant et plus beau.
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Les liens... Ça évoque quoi ? Des fils ? Ouais... C'est pas mal, ça... Des fils. Ce qui est précieux à mes yeux, ce sont les miens avec les autres, donc les fils.
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Vidéo de Tsubasa Yamaguchi
Venez découvrir le trailer du manga Blue Period !
Ce nouveau seinen de Tsubasa Yamaguchi invite à vous éveiller à l'art à travers les yeux de héros. Une aventure hors norme vous ouvre les bras en compagnie de Yatora, un lycéen plutôt banal que la muse des Arts va toucher de son doigt !
Yatora est un lycéen banal qui n'a pas vraiment d'ambition. Un jour, il aperçoit par hasard le tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques : un évènement qui va bouleverser sa vie et le projeter dans des sphères où il n'aurait jamais pensé entrer !
Entre travail acharné et envie de reconnaissance, Yatora découvrira un nouveau monde mais saura-t-il y trouver sa place? Vous le découvrirez dans le tome 1 de Blue Period.
Alors ? Qu'attendez-vous pour découvrir notre coup de coeur seinen de l'année? Vous n'avez pas encore lu le chapitre 1 gratuit sur notre site? Rendez-vous dans notre section "Extraits" pour lire tous les chapitres 1 disponibles ! Blue Period tome 1, en librairie le 20 janvier. Pika Seinen.
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