Grenouilles

Malgré sa densité, ce roman est loin d'être au même niveau que le chef-oeuvre de son auteur Beaux seins, belles fesses : Les enfants de la famille Shangguan . Si l'on n'est pas vraiment intéressé par cette politique de l'enfant unique en Chine, il est inutile de se lancer dans sa lecture, sachant que la dernière partie se transforme en pièce théâtrale, il faut donc aimer le genre. Les premiers chapitres sont assez bons et riches en couleurs pour annoncer un bon texte, mais cela s'essouffle vite et l'on se retrouve avec une narration plutôt plate, sans grand intérêt, si ce n'est pour ce qui a trait au sujet, et c'est tout rempli de dialogues. Il est vrai que certaines scènes avec la tante sont quand même plaisantes, mais ce que rend la lecture un peu ennuyeuse, ce sont surtout les noms des personnages qui portent des noms d'organes : Wong le Foie, Lèvre Supérieure, etc.