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Critique de raton-liseur


Mo Yan a écrit plusieurs récits sur les évènements qui ont secoué la Chine en tous sens au cours du XXème siècle, prenant souvent pour cadre un village du Nord de la Chine similaire à celui où il a passé son enfance (et où le pouvoir en place, très fier de la distinction reçue par un auteur qui ne conteste pas ouvertement le régime, envisage d'ouvrir un musée en son honneur).
Le clan du sorgho évoque la période l'invasion japonaise, dans les années 30, et la résistance qui s'organise tant bien que mal dans les villages ruraux.
Le livre est violent, avec quelques scènes insoutenables que j'ai eues du mal à lire, bien que je ne crois pas être une âme sensible.
Mais c'est surtout le style de sa narration, avec des allers-retours incessants entre le passé et le présent de l'action qui m'a empêchée de rentrer dans cette histoire. Cet éclatement du temps, difficile à suivre et qui, à mon sens ne sert pas le propos, rend la lecture lourde et presqu'indigeste, du moins c'est mon point de vue, celui d'une lectrice qui aime la simplicité et qui aime qu'un style d'écrivain serve le texte au lieu de n'apparaître que comme un artifice d'écrivain.
Je dois donc avouer être restée complètement hors de cette lecture, que je n'ai finie que parce que le livre était court et que j'ai espéré jusqu'au bout que tout cela mènerait a quelque chose. Aimant souvent la littérature chinoise, je suis donc particulièrement déçue par cette lecture, mais peut-être suis-je trop vieux jeu et traditionnaliste, encore plongée dans Lao She et n'étant pas passée à la nouvelle génération.
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