AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fifrildi


J'ai découvert ce livre en préparant ma liste “Plumes féminines en SFFF”. C'est ainsi que j'ai lu la critique de Relax : un vrai coup de coeur pour lui et donc je me suis laissée tenter.

Avant de commencer ma critique, je dois avouer que je ne sais absolument rien de la Renaissance italienne… mais l'affaire Henri VIII/Anne Boleyn ça oui (quand même ^^). Quoi qu'il en soit, cela n'a pas vraiment d'importance car il est tout à fait possible d'apprécier la lecture de ce livre sans cela. La preuve : j'ai adoré ce bouquin.

Pour ma part, donc, difficile de comparer l'utopie à la réalité mais il suffit de trouver le bon angle de lecture…

L'accroche. Lodovico atterrit avec Bellimbusto (son hippogriffe) et son chittarone en Nueva Genova. Il a tout l'air d'un héros : « Debout, Lodovico attendait, les bras croisés sur la poitrine, juste au-dessous du collier d'or et de saphirs qui commémorait son commandement héroïque de l'expédition en Orient contre la la grande forteresse des Mille Tours d'Or, lorsqu'il y avait défait le grand mandarin en combat sinuglier. » C'est la fantasia.

Dans la realtà… Lodovico est un poète myope qui écrit un récit de fantasy dont il est le héros. On comprend immédiatement que l'histoire va aller tout le long de l'un à l'autre.

J'ai trouvé le personnage de Lodovico très attachant… par l'écriture de son histoire, il vit la vie qu'il ne peut pas avoir (il a l'air assez frustré). J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Damiano et sa relation particulière avec Lodovico. Intrigues… complots… trahisons… sorciers… guerriers de grès et de glace… tous les ingrédients pour donner de la saveur aux récits.

C'est le premier livre de Chelsea Quinn Yarbo que je lis et je dois dire que j'ai été ravie par son style.

Le seul petit bémol est cette histoire de canards… qui n'était pas trop crédible mais passons. Il y a aussi autre chose… la 4ème de couverture m'a fait anticiper quelque chose qui ne s'est jamais produit et cela m'a un petit peu déçue : « (…) Telle est la relatà (…) Telle est la fantasia (…) Jusqu'au jour, tragique, où rêve et réalité se rejoignent… »

Quoi qu'il en soit, une belle découverte qui m'a donné envie de combler mes lacunes en histoire.
Commenter  J’apprécie          393



Ont apprécié cette critique (35)voir plus




{* *}