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Critique de sailormoon
Une énième romance érotique de bonne facture, pas mauvaise mais pas forcément meilleure que les autres non plus. Ah, si, j'oubliais… ça se passe à Edimbourg, alors C'EST meilleur que les autres :)
Vous l'aurez compris, le gros point positif de ce roman pour moi (mais c'est vraiment subjectif) c'est son cadre écossais, Edimbourg étant une ville que j'adore, j'ai vraiment apprécié pouvoir m'y promener par l'intermédiaire d'un bouquin :)
Au niveau de l'écriture de l'auteur, on est dans du classique, mais c'est agréable et ça se lit tout seul. J'ai bien aimé le langage un peu châtié de Joss par rapport aux héroïnes habituelles de ce type d'histoires. Au niveau des personnages, rien de neuf sous le soleil non plus, on évolue au sein d'un cercle restreint (le couple principal et les meilleurs amis de chacun, en gros).
Les scènes érotiques ressemblent plus à quelque chose de vécu (elles sont globalement simples, et se déroulent dans des endroits « habituels », comme la chambre à coucher), contrairement à des Fifty shades ou autres délires BDSM fantasmatiques qui font rêver mais qui, concrètement, ne sont pas prêts d'arriver dans la vraie vie. Là, Braden n'est pas penché SM pour un sou, c'est « juste » un mâle dominant, mais il n'a pas de pratiques sexuelles particulièrement originales, il semble assez abordable. Bien sûr, il est très riche (« sinon, c'est pas drôle ») mais n'a pas de névrose ni de traumatisme mal soigné : pour une fois, c'est l'héroïne qui a une grosse névrose…
Cet aspect « névrosé » de la personnalité de Joss permet à la fois au roman de se démarquer un peu de ses concurrents, tout en devenant assez agaçant à la longue. Au début, on compatit (elle a quand même perdu ses parents et sa soeur, puis sa meilleure amie l'année suivante), mais au bout d'un moment, on a juste envie de la secouer ! Elle a un mec canon à ses pieds qui est visiblement fou d'elle, mais non, elle panique. Heureusement qu'elle finit par entendre raison, mais les 100 dernières pages ont été assez crispantes avec tous ses atermoiements. Je trouve que sa thérapie avec une psychanalyste est une bonne idée, bien exploitée par l'auteur, c'est assez rare dans ce style de romans.
J'ai apprécié également le développement autour des problèmes de santé d'Ellie. C'était la première fois que je lisais ce genre de rebondissement dans une romance et c'était assez rafraîchissant de voir les personnages penser à autre chose qu'au sexe (comme ça « c'est normal qu'ils ne pensent qu'au sexe dans un livre érotique » ?!), de pouvoir les observer dans d'autres circonstances.
Lien : http://read-aholic.blog4ever..
Vous l'aurez compris, le gros point positif de ce roman pour moi (mais c'est vraiment subjectif) c'est son cadre écossais, Edimbourg étant une ville que j'adore, j'ai vraiment apprécié pouvoir m'y promener par l'intermédiaire d'un bouquin :)
Au niveau de l'écriture de l'auteur, on est dans du classique, mais c'est agréable et ça se lit tout seul. J'ai bien aimé le langage un peu châtié de Joss par rapport aux héroïnes habituelles de ce type d'histoires. Au niveau des personnages, rien de neuf sous le soleil non plus, on évolue au sein d'un cercle restreint (le couple principal et les meilleurs amis de chacun, en gros).
Les scènes érotiques ressemblent plus à quelque chose de vécu (elles sont globalement simples, et se déroulent dans des endroits « habituels », comme la chambre à coucher), contrairement à des Fifty shades ou autres délires BDSM fantasmatiques qui font rêver mais qui, concrètement, ne sont pas prêts d'arriver dans la vraie vie. Là, Braden n'est pas penché SM pour un sou, c'est « juste » un mâle dominant, mais il n'a pas de pratiques sexuelles particulièrement originales, il semble assez abordable. Bien sûr, il est très riche (« sinon, c'est pas drôle ») mais n'a pas de névrose ni de traumatisme mal soigné : pour une fois, c'est l'héroïne qui a une grosse névrose…
Cet aspect « névrosé » de la personnalité de Joss permet à la fois au roman de se démarquer un peu de ses concurrents, tout en devenant assez agaçant à la longue. Au début, on compatit (elle a quand même perdu ses parents et sa soeur, puis sa meilleure amie l'année suivante), mais au bout d'un moment, on a juste envie de la secouer ! Elle a un mec canon à ses pieds qui est visiblement fou d'elle, mais non, elle panique. Heureusement qu'elle finit par entendre raison, mais les 100 dernières pages ont été assez crispantes avec tous ses atermoiements. Je trouve que sa thérapie avec une psychanalyste est une bonne idée, bien exploitée par l'auteur, c'est assez rare dans ce style de romans.
J'ai apprécié également le développement autour des problèmes de santé d'Ellie. C'était la première fois que je lisais ce genre de rebondissement dans une romance et c'était assez rafraîchissant de voir les personnages penser à autre chose qu'au sexe (comme ça « c'est normal qu'ils ne pensent qu'au sexe dans un livre érotique » ?!), de pouvoir les observer dans d'autres circonstances.
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