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Citations sur Dublin Street (50)

(...) Je ne peux pas porter plainte contre lui, ou un truc dans le genre?
Le Dr Pritchard ricana.
- Pour être tombé amoureux de vous?
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Il me dévisagea d'un air calculateur, les traits tendus, indéchiffrables.
Il semblait furieux.
— Qu'est-ce que tu fous ici ?
Il ne me répondit pas, et mes yeux s'égarèrent de nouveau, parcoururent son corps malgré eux, embrassant le pull ras du cou très classe et le pantalon noir de couturier. Le seul accessoire qu'il arborait était une montre de sport très luxueuse en platine. Son élégance et le fait qu'il ne se soit pas rasé depuis quelques jours contribuaient à rendre l'ensemble extrêmement attractif.
Je sentis à nouveau ce pincement au plus profond de moi, et ma mâchoire se contracta. Pourquoi fallait-il qu'il m'excite à ce point ? Ce n'était pas juste.
Pour masquer mon trouble, j'avalais une gorgée de soda.
— Alors ?
— Je n'aime pas partager.
Je soutins son regard et, même si cela me paraissait impossible, il sembla encore plus furieux qu'avant. Dans cette toute petite pièce, Braden paraissait aussi immense qu'intimidant, et le contraste entre nos deux physionomies n'en était que plus saisissant. Il pouvait m'écraser comme un insecte si tel était son désir.
— Quoi ?
Il étrécit les yeux.
— J'ai dit que je n'aimais pas partager.
Je repensai à Vicky.
— Ce n'est pas ce que j'ai entendu dire.
— Disons les choses autrement. (Il approcha d'un pas, bouillant de colère.) Quand il s'agit de toi... je n'aime pas partager.


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J'ai l'impression qu'il me manque quelque chose de capital quand tu n'est pas là. A tel point que je ne me sens plus moi-même. Je n'avais encore jamais eu l'impression que quelqu'un m'appartenait. Mais tu es à moi, Jocelyn. Je l'ai su dès que nous nous sommes rencontrés. Et je suis à toi. Je ne veux pas appartenir à qui que ce soit d'autre.
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- Vous savez ce qui fait plus peur que de jouer et de perdre ?
Je secouai la tête.
- Le regret. Le regret a des conséquences terribles sur ses victimes.
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— Dors, bébé.
Euh... non !
Comme anticipant ma fuite imminente, Braden m'étreignit plus fort encore, glissa une jambe entre les miennes pour m'en capturer une.
— Dors.
Quel sale type autoritaire.
— Les câlins ne faisaient pas partie de notre accord.
Il ne releva pas. À peine une minute plus tard, j'entendis son souffle se réguler. Il allait réellement s'endormir ! J'essayais de remuer, mais il banda ses muscles, menaçant, et je n'eus pas la force de me libérer.
Je demeurai donc allongée, à attendre. J'étais merveilleusement épuisée par cette superbe séance de sport en chambre, et dormir m'apparaissait tel le paradis ; néanmoins, j'étais déterminée à ne pas sombrer dans ses bras. Cela faisait bien trop... truc de couple.
Me contraignant à rester éveillée, je gardai la pose pendant une bonne demi-heure, jusqu'à sentir son corps parfaitement détendu. Je me mordis la lèvre pour atténuer le moindre souffle provoqué par mes mouvements de ninja, je soulevai son bras aussi délicatement que possible et démêlai nos jambes.
Je me figeai.
J'aurais juré entendre sa respiration se modifier.
Aux aguets, je ne me détendis qu'après m'être assurée de son rythme régulier.
Furtivement, silencieusement, je m'éloignai de lui, rampai jusqu'au bord du lit, faisant lentement basculer mes jambes vers le sol. Mes fesses avaient à peine quitté le matelas que je me retrouvai clouée dessus avec une telle force que je rebondis en laissant échapper un cri étouffé.
Mon cœur trépignait contre ma poitrine tandis que Braden me remettait en position de façon experte, avec une telle agilité que je me retrouvai sous lui en quelques secondes, les poignets croisés au-dessus de ma tête, un bel étalon à califourchon sur moi.
Il n'avait pas l'air content.
— Bordel, tu veux bien dormir ?
Je lui lançai un regard furieux.
— Pas tant que tu seras dans mon lit. Ça ne faisait pas partie du deal.
— Premièrement : c'est moi qui ai acheté ce lit. Deuxièmement : il s'agit juste de dormir, Jocelyn.
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- Je faisais la vaisselle, quand ce salopard s'est glissé derrière moi pour m'étreindre par la taille. Et il m'a embrassée. Juste ici. (Je désignai l'endroit précis sur mon cou.) Je ne peux pas porter plainte, ou un truc dans le genre ?
Le Dr Pritchard ricana.
- Pour être tombé amoureux de vous ?
Je me rencognai dans mon fauteuil, secouant la tête de dégoût.
- Docteur Pritchard, la réprimandai-je doucement, de quel côté êtes-vous ?
- Du sien.
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Sa voix était plus rauque, désormais.
Mon pouls s'accéléra quand nos regards se croisèrent, se soutenant mutuellement bien
plus longtemps que ne l'autorise la décence entre deux inconnus, si polis
soient-ils. Mes joues me brûlaient... ainsi que d'autres parties de mon
anatomie. Lui et la conversation muette qu'entretenaient nos deux corps
m'excitaient de plus en plus.
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J'aurais peut-être toujours peur du lendemain, Braden, avouai-je calmement. L'avenir, et tout ce qu'il peut m'arracher, me terrifie.
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Je repris peu à peu conscience et, en me réveillant, sentis un poids contre ma taille et une chaleur inhabituelle. Je me rendis alors compte que c'était cette dernière qui m'avait réveillée. Si j'en croyais la lourdeur de mes paupières et leur refus obstiné de se soulever, il était bien trop tôt pour se lever et mieux valait que je me rendorme.
Cependant, ce poids sur ma taille ne m'était pas inconnu.
Contraignant mes yeux à s'ouvrir, je découvris le torse nu allongé à quelques centimètres de mon visage. Euh, quoi ?
Réveille-toi ! Mes prunelles douloureuses remontèrent jusqu'à la tête qui surplombait ce corps, et la réalité me pénétra lentement, mais sûrement. Braden était dans mon lit.
Encore.
Il me fallut quelques secondes pour me rappeler être rentrée la veille et l'avoir trouvé sur le canapé. J'avais discuté avec Ellie, je m'étais débarbouillée à la salle de bains, puis m'étais affalée au pieu.
À l'évidence, à un moment où à un autre, Braden s'y était glissé à son tour.
Ça ne faisait pas partie de notre accord.
Vexée, je repoussai sa poitrine de toutes mes forces. Et, ce faisant, je le fis rouler hors du lit.
Il heurta le sol avec un bruit sourd et douloureux, et je me penchai par-dessus le rebord du matelas pour voir ses yeux s'ouvrir en grand, embrumés et surpris de me contempler ainsi par en dessous. Ai-je déjà signalé qu'il était complètement nu ?
— Bon Dieu, Jocelyn, gémit-il d'une voix endormie. Pourquoi tu as fait ça ?
Je le toisai avec un sourire narquois.
— Pour te rappeler que ce n'était qu'une histoire de cul.
Il se redressa sur ses coudes, plus sexy que jamais avec ses cheveux en bataille et son expression révoltée.
— En me dégageant de ton lit ?
— Avec style, précisai-je, mutine.
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- Tu veux dire que tu es naturellement canon?
Elle éclata de rire en rosissant légèrement.
- C'est génétique.
- Ouais, eh bien moi, je dois faire de l'exercice pour rentrer dans mon corps.
- C'est mignon, murmura Braden, moqueur, dans son café.
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