Sambre, tome 2 : Je sais que tu viendras...

Ce que j'en pense: J'ai commencé timidement la saga Sambre avec la lecture du tome 1. Séduite, je me suis lancée quasiment à corps perdu dans la lecture de la suite.
Et cette suite, est à la hauteur du premier tome. L'histoire est passionnante, prenant place dans une France du 19 ème siècle aux visages parfois effrayants. L'intrigue prend de l'ampleur, s'étoffe et devient palpitante. Je me suis laissée happer par cette série de BD où les rebondissements sont multiples mais dans une juste mesure.
J'ai retrouvé dans cette suite, les personnages que j'avais découvert dans le premier tome. Ceux- ci deviennent soit attachants, soit détestables mais ne m'ont pas laisser indifférentes. Il y a un très gros travail de l'auteur autour du passé de ses personnages. J'ai vraiment ressenti que chacun avait sa propre histoire et que les protagonistes ne sonnaient pas creux comme cela peut parfois arriver. Bref, des personnages précis avec des caractères bien à eux qui donnent un réel relief à une intrigue déjà fascinante.
Les dialogues sont eux aussi très beaux. Autant vous dire que l'auteur a le sens du détail.
Côté esthétique, les illustrations m'ont beaucoup plus séduites que pour le tome 1. Pourtant, tous les tomes sont illustrés par Balac... Peut- être me suis- je habituée à cette esthétique?! Dans tous les cas, j'ai noté un vrai travail sur les couleurs (notamment le rouge) et les contrastes. J'ai aimé la symbolique de ce rouge quasi omniprésent. Il est le sang qui coule, les yeux mais aussi les cheveux des personnages. J'ai apprécié le travail très pointilleux sur les décors. Et j'ai trouvé les traits des personnages plus doux ou plus marqués selon les caractères de ceux- ci. J'ai donc terminé le tome 6 complètement subjuguée sauf que... Mais où est le tome 7? Et bien il faudra attendre un peu pour avoir la suite...
Bref: Un véritable coup de coeur. Un petit bijou qui sait se faire attendre.
Lien : http://aufildesplumes.blogsp..

La saga familiale continue dans les rues de Paris ou le père avait un hôtel particulier mais il est l'heure de le mettre en vente car les fiances des Sambre sont au plus bas.
Bernard part pour y faire affaire mais surtout en espérant retrouver Julie.
La sage devient plus complexe avec plus de personnages qui entrent en jeu mais aussi on apprend un peu plus sur cette malédiction.

2e tome de la fameuse saga d'Yslaire et Blac (Yann pour les connaisseurs).

Soudain, le lecteur et les personnages de ce maelström romantique quittent la province pour se retrouver à Paris, dans les ruelles sombres où grouille le peuple, qui meurt de fin et gronde devant les démonstrations de force de la monarchie agonisante. Les héros cheminent vers leur destin, au milieu des prémisses de la révolution de 1848.

C'est à cet instant du récit que l'on voit surgir avec force la deuxième qualité, très rare, de ce splendide récit

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..

Suite de cette saga familiale hautement addictive. Bien que moins mouvementé que le premier tome, ce deuxième opus a le mérite de faire évoluer l'histoire avec la présentation de nouveaux personnages ou encore d'un nouveau décors. Un "calme" relatif qui promet une belle suite.

Ce deuxième tome est décidément à la hauteur ! D'habitude, je suis toujours quelque peu déçue des suites. Il y a toujours un détail oublié ou une redondance dans le discours.

Ici, rien de tout cela. Nous continuons de suivre Bernard qui part à la recherche de Julie. Laquelle a trouvé refuge à Paris... Mais pour combien de temps ?
En parallèle, la révolte populaire gronde. Bernard qui fait partie de la classe bourgeoise devra tôt ou tard choisir un camp et se préparer à combattre (enfin, là j'interprète, il ne s'agit que de mon ressenti)...

Magnifique, magique... J'attends avec impatience de pouvoir continuer à lire la suite (normalement demain ^^).

J'aime la maîtrise du dessin, l'atmosphère dix-neuvième. Il s'agit d'une tragédie, qui prend place désormais à PARIS, quartier des Innocents dans un vieil hôtel particulier délabré et aussi dans un salon mondain. Deux sociétés se côtoient, il y est question d'honneur, de haine, mais tapi dans l'ombre, un drame couve toujours...

Voir ma critique sur le tome 1 : Plus ne m'est rien…

Back in 1986 ! Qui se souvient de Sambre, cette série de bandes dessinées des scénaristes Yslaire et Balac publiée chez Glénat ? Aux confins du drame historico-politique et de l'histoire d'amour, les huit tomes initiaux se sont depuis décuplés en bien d'autres histoires familiales tout aussi prenantes.

Dans les campagnes françaises du XIXe siècle se rencontrent Bernard Sambre et Julie. Lui est issu du milieu bourgeois, elle du vagabondage et de la prostitution, ce qui ne les empêche pas de construire une idylle passionnée. La famille Sambre s'oppose catégoriquement à cette relation, accusant Julie d'être le fruit de tout leur malheur généalogique depuis des années. En cause, les yeux rouges des femmes de sa lignée, dont le mysticisme ne laisse personne indifférent. Tandis que la révolution se prépare lentement mais sûrement à la capitale, les deux amants n'auront cesse de se battre pour résister à la violence des bonnes moeurs.

Qu'on le dise d'emblée : s'ils partagent le même titre, la bande dessinée n'a pas de rapport avec l'ouvrage d'Alice Géraud récemment adapté en mini-série. Pour autant, cette série d'albums se trouve dans Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie (Flammarion) du critique britannique Paul Gravett, et à raison. Sambre a une intrigue terriblement prenante dont il n'est jamais trop tard pour parler, même après trente-neuf ans. Tout y est, un contexte historique particulièrement bien amené au coeur d'un soulèvement du peuple, une histoire d'amour impossible (ou presque) et des personnages admirablement bien torturés par leur statut social. le tout, plongé dans une atmosphère graphique des plus mélancoliques, érotiques et gothiques qui soit, aux tons rouges et noirs (Sambre – sang/sombre, on aura partiellement compris ce jeu de mots délicat…).

Derrière le conflit familial, il y a aussi La Guerre des yeux, ouvrage inachevé écrit par le père de Bernard avant son suicide. Pour lui, ces créatures aux yeux rouges seraient maudites et maudiraient de ce fait tous ceux qui s'en approcheraient, une race « à jamais exécrée », empreinte d'une théorie selon laquelle les yeux détermineraient « l'origine et la destinée des passions humaines ». Vous l'aurez compris, chez les Sambre, la différence n'est pas la bienvenue. Encore moins lorsque la jeune Julie, enchanteresse et libre, se retrouve sur les lieux du meurtre de la Matriarche dont elle est accusée à tort, liant définitivement son destin à celui des Sambre.

Si tout semble manichéen dans cette saga, elle n'en reste pas moins excellente sous de nombreux aspects. Un jeu de force continuel anime les personnages autant que les couleurs choisies par le duo franco-belge (que Balac quittera suite à une mésentente). La vie et la mort, l'amour et les intérêts, la pauvreté et la richesse, tout se confronte dans cette fresque qui ne prend pas une seule ride. A découvrir de toute urgence.
Lien : https://troublebibliomane.fr..