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Critique de Dentdedragon
[Lu en anglais] - Lire Harry Potter And The Methods Of Rationality m'a emporté dans une tornade d'émotions, de magie et de science.
J'aimerais d'abord préciser que je suis bien sûr biaisé: je n'aurais pas développé un lien émotionnel si fort avec les personnages et l'univers de HPMOR sans avoir précédemment lu l'oeuvre de J.K. Rowling. Mais mon émerveillement et mon dévouement n'en sont pas moindres pour autant.
Je me suis rarement senti aussi proche de personnages fictifs. Non seulement je me suis identifié au protagoniste, Harry James Potter-Evans-Verres, mais je me suis aussi attaché énormément à cette Hermione qui voit sa vie chamboulée par le chaos que représente Harry. Un autre coup de coeur fut Dumbledore, duquel on constate la souffrance occasionnée par des décennies de guerre.
Je pense que j'ai pu développer un lien si fort avec ces personnages à cause de leur capacité à prendre des décisions qui pouvaient changer le cours de leur vie: leurs actions avaient des implications importantes pour le reste de l'histoire, pour les autres personnages et même pour le monde de la magie. Autrement dit, les revirements de situation étaient épatants.
Ensuite, j'ai particulièrement apprécié comment l'auteur, à partir des bases du système de magie établi par Rowling, a tiré des conclusions sur le fonctionnement du monde d'Harry Potter et a intégré ces déductions à sa version de la Grande-Bretagne des sorciers. Car voici le principe central de la « rationalfic », selon Yudkowski: chaque nouvel élément du récit est l'aboutissement logique de ce qu'on sait déjà, et doit avoir des conséquences significatives dans l'histoire.
Ainsi, le monde magique et l'histoire d'Harry Potter sont utilisés à leur plein potentiel. Chaque recoin de cet univers est mis à profit pour former une trame narrative des plus grandioses. Que ce soit les créatures fantastiques, les horcruxes, les détraqueurs ou même l'histoire de Merlin l'enchanteur ou de Nicolas Flamel, tout y est, et le monde qui en résulte est sans aucun doute plus cohérent et plus excitant que l'original.
Bref, ce roman m'a plongé dans une fièvre de magie pendant quelques semaines.
Enfin, ce qui m'a accroché pendant ma lecture, c'est l'utilisation de la méthode scientifique pour découvrir les fondements de la magie. le protagoniste, animé d'une insatiable soif de découverte, met en pratique divers concepts scientifiques (physique, psychologie, génétique...) à travers des expériences qui lui permettent de déterminer les règles qui régissent les phénomènes magiques. Il va sans dire, ces passages ont piqué mon intérêt: j'ai par la suite commencé à lire les Séquences, une série d'essais du même auteur qui discutent de ces sujets.
De plus, ce traitement de la fantasy est venu chercher ce qu'il y a de plus primordial chez moi face à l'inexpliqué: l'étonnement perpétuel que provoquent les merveilles de la nature, et l'immuable volonté d'en apprendre plus. S'il y a une oeuvre de fiction qui peut prétendre avoir changé la façon dont je pense, c'est bien celle-ci.
J'aimerais d'abord préciser que je suis bien sûr biaisé: je n'aurais pas développé un lien émotionnel si fort avec les personnages et l'univers de HPMOR sans avoir précédemment lu l'oeuvre de J.K. Rowling. Mais mon émerveillement et mon dévouement n'en sont pas moindres pour autant.
Je me suis rarement senti aussi proche de personnages fictifs. Non seulement je me suis identifié au protagoniste, Harry James Potter-Evans-Verres, mais je me suis aussi attaché énormément à cette Hermione qui voit sa vie chamboulée par le chaos que représente Harry. Un autre coup de coeur fut Dumbledore, duquel on constate la souffrance occasionnée par des décennies de guerre.
Je pense que j'ai pu développer un lien si fort avec ces personnages à cause de leur capacité à prendre des décisions qui pouvaient changer le cours de leur vie: leurs actions avaient des implications importantes pour le reste de l'histoire, pour les autres personnages et même pour le monde de la magie. Autrement dit, les revirements de situation étaient épatants.
Ensuite, j'ai particulièrement apprécié comment l'auteur, à partir des bases du système de magie établi par Rowling, a tiré des conclusions sur le fonctionnement du monde d'Harry Potter et a intégré ces déductions à sa version de la Grande-Bretagne des sorciers. Car voici le principe central de la « rationalfic », selon Yudkowski: chaque nouvel élément du récit est l'aboutissement logique de ce qu'on sait déjà, et doit avoir des conséquences significatives dans l'histoire.
Ainsi, le monde magique et l'histoire d'Harry Potter sont utilisés à leur plein potentiel. Chaque recoin de cet univers est mis à profit pour former une trame narrative des plus grandioses. Que ce soit les créatures fantastiques, les horcruxes, les détraqueurs ou même l'histoire de Merlin l'enchanteur ou de Nicolas Flamel, tout y est, et le monde qui en résulte est sans aucun doute plus cohérent et plus excitant que l'original.
Bref, ce roman m'a plongé dans une fièvre de magie pendant quelques semaines.
Enfin, ce qui m'a accroché pendant ma lecture, c'est l'utilisation de la méthode scientifique pour découvrir les fondements de la magie. le protagoniste, animé d'une insatiable soif de découverte, met en pratique divers concepts scientifiques (physique, psychologie, génétique...) à travers des expériences qui lui permettent de déterminer les règles qui régissent les phénomènes magiques. Il va sans dire, ces passages ont piqué mon intérêt: j'ai par la suite commencé à lire les Séquences, une série d'essais du même auteur qui discutent de ces sujets.
De plus, ce traitement de la fantasy est venu chercher ce qu'il y a de plus primordial chez moi face à l'inexpliqué: l'étonnement perpétuel que provoquent les merveilles de la nature, et l'immuable volonté d'en apprendre plus. S'il y a une oeuvre de fiction qui peut prétendre avoir changé la façon dont je pense, c'est bien celle-ci.
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