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Critique de marina53


Bruxelles, 2016. Arthur est un jeune homme angoissé, un brin hypocondriaque, et ce, depuis l'enfance. Alors qu'il vient de rentrer chez lui, une crise le surprend et il décide d'aller prendre l'air pour se calmer un peu, se concentrer sur sa respiration. Brusquement, la branche d'un arbre tombe tout près de lui. Levant le nez, il est surpris de découvrir que le tronc a été mordu. C'est là que surgit une jeune femme, Sandrine, qui lui propose de passer la soirée à la Quincaillerie, un lieu d'échanges, de partages, d'imagination. Si le jeune homme est décontenancé par la tournure des événements, il l'est encore plus lorsque, sur le chemin du retour, elle lui propose d'aller chez lui faire l'amour. Mais, au petit matin, Sandrine a disparu...

Voilà un album pour le moins déroutant... L'on suit Arthur, un jeune homme stressé, tourmenté, hypocondriaque, dont la route va croiser celle de cette street artist militante qui rêve de changer le monde. L'on y croise également un monstre imaginaire, l'on écoute Arthur qui s'adresse directement à nous, à l'enfant qu'il était, à lui-même ou encore à sa mère qui n'est pas vraiment tout à fait là. Entre imaginaire et fantastique, cet album, s'il évoque la transmission, la mort, la prise de conscience, navigue entre réalité et fiction et l'on finit par se perdre. Graphiquement, le trait reconnaissable de Thomas Campi fait, quant à lui, mouche. Un trait léger et délicat et une palette de couleurs douce. Si Vincent Zabus et Thomas Campi ont déjà collaboré sur plusieurs albums, le résultat était beaucoup plus probant...
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