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Critique de Marti94


Tout d'abord je remercie les éditions de l'Harmattan et Babelio pour ce roman qui m'a été offert dans le cadre d'une opération Masse critique.
Je suis bien gênée de critiquer "102 Edith Grove street" de Jocelyne Zacharezuk car ce cadeau est une grande déception.
Attirée par la quatrième de couverture j'avais bien compris que l'histoire concernait le Rock'n'roll et Brian Jones donc celle des Rolling Stones pourtant jamais nommé. le groupe créé par Brian Jones s'appelle les Blue Lions dans ce roman comme indiqué sur la couverture. Pourquoi changer le nom du groupe et pas celui des musiciens ? Cela commence donc par une contradiction d'autant plus que lorsqu'il s'agit des Beatles, c'est leur véritable nom. Et quand Brian dit « Je ne serai jamais un Beatles. Pouah ! Caca boudin ! » c'est tout à fait ridicule.
Bref, Brian Jones a pour surnom LOVE car c'est un tombeur de groupies. D'ailleurs, sa petite amie Valérie est enceinte et ce n'est pas la première fois qu'il est père alors qu'il n'a qu'une vingtaine d'années. Voilà un sujet qui aurait pu être développé par Jocelyne Zacharezuk mais elle n'en fait rien.
Si le groupe se retrouve au 102 Edith Grove street à Londres chez Keith richards c'est surtout pour s'engueuler. Il y a un conflit permanent entre Brian et Keith et on se demande pourquoi ils jouent ensemble car ils n'ont pas l'air de se supporter. L'arrivée d'Anita la vamp blonde qui s'intéresse au sort des dauphins n'arrange pas les choses puisqu'elle les rend tous jaloux.
Jocelyne Zacharezuk tente aussi de décrire les ébats sexuels de Michael le chanteur à grosse bouche (vous aurez reconnu Mick Jagger) avec Isabella et c'est comme si elle regroupait des anecdotes dans un roman que j'ai trouvé très mal construit.
Il y a énormément de répétitions et je ne comprends pas comment on peut laisser autant de coquilles dans un texte (il y a même une phrase barrée).
En ce qui concerne les répétitions, de nombreuses pages indiquent que Brian Jones est blond, ce qui est lassant à la longue. Autre exemple, l'impérieux Keith bourreau de travail de la page 34 devient Keith était un impérieux bourreau de travail page 39. Sur un roman très court d'une centaine de pages c'est quand même surprenant.
Et puis, côté musique je regrette de n'avoir aucune explication sur les caractéristiques du dulcimer de Brian alors que cet instrument est peu connu et souvent cité.
Évidemment le sujet était périlleux puisque les Rolling Stones sont un groupe mythique et la mort de Brian Jones à vingt-sept ans, junkie et alcoolique, a de quoi bouleverser.
Au final, une histoire qui manque de rythme ce qui est difficilement concevable pour du rock'n'roll. Dommage, l'idée de départ était bonne.


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