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Citations sur Rideau ! (16)

Fils de petits commerçants : imagerie populaire où le poujadisme le dispute à l'avidité. Le fonctionnaire est jean-foutre, nanti, gréviste impénitent - les trois réunis ; le petit commerçant poujadiste, bas de plafond et près de ses sous. (p. 14)
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Je suis donc descendu tous les soirs, après la fermeture, où j'ai dû batailler âprement pour reconquérir ma place de fils et ruser pour la partager avec ce "frère" égoïste que j'aimais, à l'attractivité irrésistible, bien qu'il me l'eût ravie.
Mon seul moyen pour la recouvrer.
Origine d'un engrenage qui n'en finit pas de me broyer.
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Nous n'avons jamais été craneurs.
Pendant les années fastes, elle n'a jamais paradé quand d'autres, pour des succès moindres, claironnaient. Elle ne s'est jamais erigée en donneuse de leçons. La tentation en aurait fait céder plus d'un.
Elle s'est faite discrète.
La discrétion comme principe cardinal de vie. Elle n'est pas l'ennemie de l'action, ni de l'ambition, ni des plaisirs.
Elle n'étouffe pas l'orgueil.
Celui des taiseux.
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Elle est le magasin.
Il lui ressemble trait pour trait. Plus qu'une patte, qu'une marque qu'elle aurait imprimée, il est sa créature. Il vit par elle, qui lui donne son souffle.
Qui vit pour et par lui.
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La connivence était réelle entre l'ancien ouvrier d'un groupe industriel multinational e la commerçante, petite fille de mineur de fond à Gardane, ouvrière en chef de son magasin.
On n'a jamais envisagé le jour où il faudrait quitter le magasin. On ne pense pas à ces choses quand on tient un commerce.
Il n'y a là pourtant rien d'extraordinaire. (p.119)
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J'ai très bien connu cette maison de presse, et même l'ancienne… Je n'ai par contre, pas connu la fermeture, j'étais déjà loin.

J'y allais au minimum une fois par semaine, et notamment au rayon musique (partitions/tablatures), c'était les seuls à avoir le top ; même les maisons de presses de Lyon et Grenoble, les deux grandes villes les plus proches de La Tour du Pin, n'avaient pas cette qualité.

À l'époque j'avais les cheveux long, très long et plutôt mauvaise réputation. Mais chez eux, dans cette maison j'ai toujours été accueilli chaleureusement par la maman de l'auteur, ainsi que les employés, je me souviens surtout de la dernière, toujours souriante et sympathique.

Une vraie maison, on y était vraiment bien.

Je met 4 étoiles, mais je regrette une chose, que ce livre soit si court, 120 pages c'est trop peu, il y a tant à dire sur ces petits commerces qui ferment tous, remplacés par des grandes enseignes dont le seul intérêt n'est plus l'humain ou l'amour du métier mais le : FRIC.

Merci à Ludovic Zekian d'avoir fait revivre cette tranche de vie.

Amicalement.

David Prudhon.
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En quinze ans, pas un week-end où je n'ai croisé des pensionnaires insomniaques qui attendaient leur journal et-d 'abord-un échange verbal, un souffle de vie sociale. (p.35)
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J'arrive au terme du récit.
Je dois vaincre mes réticences à envoyer ce texte à des éditeurs.
Qui se surajoutera aux piles de manuscrits.
Ce n'est pas le refus que je redoute mais l'indifférence. (p.120)
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L'incapacité à exprimer les choses pèse sur elle comme sur moi.
Le silence nous mine.
Personne n'a envie que cela s'arrête.
de mettre la clé sous la porte.
Ni elle.
ni moi.
Ni les clients. (p.112)

Une librairie n'est pas un commerce comme un autre. ce ne sont pas que des mots. (p.119)
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Il lui a fallu vingt ans pour établir une librairie à partir de rien et constituer un stock digne de ce nom jour après jour. (...) pour tisser des liens de confiance avec les représentants.
pour maîtriser le métier.
En être. (p.84)
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