La Vérité campe deux couples dont la vie conjugale bat de l'aile. Il y a de la tromperie dans l'air.
Le scénario faussement banal s'avère véritablement cocasse. Les quatre personnages transfigurent la réalité pour le bien de l'être aimé (bien sûr) et trébuchent (nous avec) sur
le mensonge de
l'Autre.
Florian Zeller nous offre une délicieuse mise en abyme autour de
la Vérité et de son corollaire
le mensonge. Hein quoi ? Elle sait que tu sais qu'elle sait ?! Mais elle ne sait pas. Enfin peut-être.
In fine,
la vérité est multiple, les versions infinies et après tout, si
le mensonge sert la sincérité, où est le problème…
Je retrouve dans
La Vérité ce qui fait le charme de
Florian Zeller : son plaisir insatiable des mots, sa finesse d'esprit et son sens de la pirouette au service de questionnements existentiels – intimes et universels.
La Vérité est une pièce sérieusement drôle, drôlement sérieuse que j'ai autant aimé lire que voir même en replay (Ah
Pierre Arditi dans le rôle de Michel aussi menteur que sincère).
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