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Critique de JosephAlexianHeartfire
• « Poisons » de Golo Zhao, publié chez Pika Edition.
• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant un manga avec un titre commençant par la lettre P, dans le but d'étendre ma "culture" BD.
• Pour cette troisième lecture de la journée (ou soirée à l'heure où je termine ma lecture, et commence à rédiger cet avis), je me suis porter sur un manhwa (ou manhua), la BD chinoise. le manhwa est de plus en plus diffusé de nos jours, ce qui n'était encore pas tant le cas il y a quelques années de cela, est il faut le reconnaître, les récits chinois cachent parfois de véritables pépites !
• Ce récit est inspiré d'un fait divers réel, s'étant également passer dans une région pauvre de la Chine. C'est l'histoire d'une jeune fille, paria de son école, avant-dernière en classe qui est le sujet quotidien des moqueries de ses camarades de classe. Elle n'a qu'elle seule amie, la dernière de classe, une fille à problèmes, ayant une maladie mentale héréditaire venant de sa mère. Sauf que cette amie est encore plus mal-aimée que notre personnage principal et qu'en plus de cela, celle-ci la maltraite par moment et l'entraîne dans ses bêtises, en compagnie de sa soeur cadette, elle aussi atteinte de cette maladie.
• C'est une histoire en soit classique, mais qui trouve son originalité dans sa narration, sa construction et son style graphique, relativement inédit pour ce genre de récit. le narrateur est extérieur à l'histoire, ce n'est pas un personnage de celle-ci et celui-ci nous donne des informations utiles à la compréhension de l'histoire et la présentation des différents protagonistes. L'histoire est construite de façon à ce que les différents jours annoncés représentent des chapitres, l'histoire se construisant sur un peu moins de deux mois.
• Golo Zhao apporte ici des dessins au style très coloré, c'est lumineux, frais et semble inviter le lecteur à une lecture moins sombre que prévue.. est pourtant, le récit est très sombre ! le travail sur le personnage principal est très bon, surtout au niveau du regard qui est donné à notre jeune écolière, passant du regard attristé, passif, à celui de la folie calme.
• le titre de cette BD n'est pas anodin. Dans le récit, un poison en question est bel et bien utilisé, mais si on lit bien ce fameux titre, il est bien écrit : « Poisons », avec un "s".. Car oui il est question d'autre chose, en plus de l'évidence..
• le récit est inspiré d'un fait divers chinois, mais trouve également une résonance dans notre actualité française. le harcèlement scolaire et ces accidents attenants étant toujours très présent de nos jours, c'est une histoire qui nous fera réfléchir, encore, à ces problèmes auxquels sont confrontés certains jeunes, qui ne trouve pas d'autres solutions que de répondre par la violence qu'on leur offre. Je peux en témoigner, par l'expérience d'enfant "non populaire" que j'avais à l'école, et mon expérience professionnel actuel (je travail en tant qu'animateur et agent périscolaire), la cruauté des mots et parfois plus dévastatrices que les coups reçus.
• J'ai hésité entre les note de 3,5 et 4 étoiles pour ce manhwa, je me décide finalement sur la deuxième note, prenant en compte que c'est inspiré d'un fait réel et que le dessinateur y apporte sa touche graphique unique. Une bonne histoire qui se lit sans peine pour les amateur du genre.
• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant un manga avec un titre commençant par la lettre P, dans le but d'étendre ma "culture" BD.
• Pour cette troisième lecture de la journée (ou soirée à l'heure où je termine ma lecture, et commence à rédiger cet avis), je me suis porter sur un manhwa (ou manhua), la BD chinoise. le manhwa est de plus en plus diffusé de nos jours, ce qui n'était encore pas tant le cas il y a quelques années de cela, est il faut le reconnaître, les récits chinois cachent parfois de véritables pépites !
• Ce récit est inspiré d'un fait divers réel, s'étant également passer dans une région pauvre de la Chine. C'est l'histoire d'une jeune fille, paria de son école, avant-dernière en classe qui est le sujet quotidien des moqueries de ses camarades de classe. Elle n'a qu'elle seule amie, la dernière de classe, une fille à problèmes, ayant une maladie mentale héréditaire venant de sa mère. Sauf que cette amie est encore plus mal-aimée que notre personnage principal et qu'en plus de cela, celle-ci la maltraite par moment et l'entraîne dans ses bêtises, en compagnie de sa soeur cadette, elle aussi atteinte de cette maladie.
• C'est une histoire en soit classique, mais qui trouve son originalité dans sa narration, sa construction et son style graphique, relativement inédit pour ce genre de récit. le narrateur est extérieur à l'histoire, ce n'est pas un personnage de celle-ci et celui-ci nous donne des informations utiles à la compréhension de l'histoire et la présentation des différents protagonistes. L'histoire est construite de façon à ce que les différents jours annoncés représentent des chapitres, l'histoire se construisant sur un peu moins de deux mois.
• Golo Zhao apporte ici des dessins au style très coloré, c'est lumineux, frais et semble inviter le lecteur à une lecture moins sombre que prévue.. est pourtant, le récit est très sombre ! le travail sur le personnage principal est très bon, surtout au niveau du regard qui est donné à notre jeune écolière, passant du regard attristé, passif, à celui de la folie calme.
• le titre de cette BD n'est pas anodin. Dans le récit, un poison en question est bel et bien utilisé, mais si on lit bien ce fameux titre, il est bien écrit : « Poisons », avec un "s".. Car oui il est question d'autre chose, en plus de l'évidence..
• le récit est inspiré d'un fait divers chinois, mais trouve également une résonance dans notre actualité française. le harcèlement scolaire et ces accidents attenants étant toujours très présent de nos jours, c'est une histoire qui nous fera réfléchir, encore, à ces problèmes auxquels sont confrontés certains jeunes, qui ne trouve pas d'autres solutions que de répondre par la violence qu'on leur offre. Je peux en témoigner, par l'expérience d'enfant "non populaire" que j'avais à l'école, et mon expérience professionnel actuel (je travail en tant qu'animateur et agent périscolaire), la cruauté des mots et parfois plus dévastatrices que les coups reçus.
• J'ai hésité entre les note de 3,5 et 4 étoiles pour ce manhwa, je me décide finalement sur la deuxième note, prenant en compte que c'est inspiré d'un fait réel et que le dessinateur y apporte sa touche graphique unique. Une bonne histoire qui se lit sans peine pour les amateur du genre.
