Première règle, avec les hommes : ne pas croire un mot de ce qu’ils vous racontent. Leurs paroles ne sont que l’emballage du cadeau, qu’il faut déchirer pour révéler la vérité. Cherchez plutôt cette partie d’eux-mêmes qu’ils taisent, ces secrets qu’ils croient dissimuler, mais qui sont en réalité exposés aux yeux de tous.
Tout le but de la société, l’instruisit-il, c’est de tenir les autres à l’écart du bol de crème, pour que les chats puissent l’avoir entièrement à eux.
Parce que, dehors, il y a quantité de gens qui voudraient bien en avoir une part. Ça s’appelle des arrivistes et nous, ces gens-là, on les regarde de haut.
Ces gens-là sont blindés anti-balles. Si tu rejoins leurs rangs, quels que soient les problèmes que tu pourras rencontrer, quelles que soient les menaces, tu réussiras à t’en sortir, pour la simple raison tu es l’une des leurs.
Le monde est à eux ... À ces gens que tu vois là. Ce n’est pas tant leur fortune, quoique cela joue aussi. Ce sont les entrées qu’ils ont. La possibilité d’aller partout où ça leur chante.
Triste est notre jeunesse, car elle s’enfuit sans cesse…
Tout au fond de chaque homme, il semble y avoir une petite voix qui commande de se prosterner devant la femme aimée et d’implorer sa grâce. Comme stratégie romantique, cette approche porte rarement ses fruits.
Oui.
Le mot miraculeux, ce mot qui semble un miracle chaque fois que vous l’entendez, ce mot qui fait des miracles.
Découvrir en se réveillant que quelqu’un vous observe est toujours déconcertant.
Les pauvres étaient-ils accablés par la pauvreté parce qu’ils étaient nés dépourvus de toute fibre morale ou était-ce leur environnement dégradé qui les corrompait ?
La réponse avait son importance. Car si la nature dictait notre destinée, il était inutile de dépenser de l’argent en programmes sociaux, en efforts d’éducation ou pour améliorer les conditions de logement des infortunés de la société : ils étaient ce qu’ils étaient et l’on n’y pouvait rien changer. En revanche, si, avec une dose de soutien suffisante, il était possible de rediriger la destinée des pauvres, la charité devenait fondamentale.
Je n’ai jamais cru aux fantômes ni à aucune manifestation du surnaturel, quelle que soit la popularité de ces idées de nos jours. Je resterai un rationaliste jusqu’à ma mort.