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Critique de florenceliege


Les deux histoires concomitantes pourraient être de celles que l'on retrouve dans les pages de nos quotidiens, nous donnant une impression de déjà vu. Mais ne vous y fiez pas !
Le prologue cloue sur place et donne cette envie de poursuivre la lecture au plus vite. Ensuite, le roman prend son rythme de croisière sans pour autant perdre de son attrait. Au fur et à mesure, on appuye sur l'accélérateur pour terminer la course pieds au plancher. Il est impossible de lâcher jusqu'à la révélation finale. J'ai particulièrement aimé qu'une des deux affaires supplante l'autre, jusqu'à quasiment l'oublier. Elle reste en filigrane une bonne partie du roman.
Une mention spéciale pour la façon dont l'auteur nous livre les tenants et les aboutissants. C'est judicieux et innovant. Ce procédé permet un impact émotionnel plus important. Autre mention spéciale pour l'épilogue.
Je ne peux en dire plus sans casser l'intrigue et les ressentis des futurs lecteurs.
Pour ce 4ème roman, Ivan Zinberg base son récit en France en gardant un duo policier-journaliste atypique. Que ce soit l'un ou l'autre, ils sont très différents des personnages que nous avons l'habitude de croiser. Et cela fait un bien fou.
Comme toujours les personnages sont soignés et psychologiquement bien travaillés. Toutefois, je mettrai un léger bémol sur la façon de parler d'une certaine Dounia qui ne correspond pas au personnage décrit.
Dès son premier livre, on comprend qu'Ivan Zinberg maîtrise son sujet et les codes du genre. Ici, il y un léger changement dans son écriture. C' est peut-être le fait de jouer en terrain connu, le métier et la région donnant une fluidité, légitimité ai-je envie de dire, au récit. de par l'écriture et son rythme, ce roman m'a fait penser à un auteur américain (que j'aime beaucoup) et je me suis posée la question: "avons-nous trouvé le Michael Connelly à la française ?"
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