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Critique de Alvano


D'abord, j'ai eu des difficultés à entrer dans ce roman, puis j'ai accepté l'invitation. Des personnages vaudevillesques, faussement respectables, vivent dans cet immeuble bourgeois gagné par le vice… Ils jugent publiquement les autres, mais sont malsains eux-mêmes. J'y ai retrouvé la matrice sociale des grandes villes. Les hommes entassés, nombreux, amoindrissent la qualité des liens, mais les haines y sont moins tenaces, qu'à la campagne où des familles entières, se détestent parfois pendant des décennies.
Le jeune Octave Mouret, qui a décidé de gagner Paris pour réussir grâce aux femmes, y perd peu à peu ses repères moraux. La forme du roman est originale, deux années de frasques, rendues à la manière d'un journaliste… deux années de rencontres douteuses, avec des personnages extravagants. L'oncle millionnaire, sale et radin, ces femmes horrifiantes qui finissent par tuer leurs maris avec des exigences de prostituées, cette courtisane qui veut vivre en bourgeoise alors qu'elle est mal dégrossie… Au bout du compte, le roman se distingue dans cette saga des Rougon Macquart, pour sa forme, pour la galerie de personnages. Et pour ce bon Octave Mouret, à qui je pardonne, sa conduite abominable avec la petite Marie.
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