Du grand
Zola, à coup sûr l'un de ceux que j'ai préférés. La description de la vie dans cette grande maison où se cotoient une dizaine de familles de locataires est un pur moment de jubilation tant l'auteur parvient à débusquer, sous le faux marbre de l'entrée et les tapis du grand escalier, les turpitudes et autres mesquineries de cette bourgeoisie calculatrice et intéressée de la fin du XIX ème. Les rapports entre les personnages, les bonnes, le concierge (digne du Pipelet des Mystères de
Paris !) sont autant d'illustrations de la médiocrité du genre humain. Mme Josserand notamment cumule tous les défauts, sans que jamais n'apparaisse la mondre esquisse de qualité. Piètre idée que se fasait donc
Zola du genre humain, dont il se désole à l'évidence dans ce livre, sans doute plus que dans tous les autres.
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