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Critique de BabaLoe


Ce roman fait partie des Rougon-Macquart et vient juste après Pot-Bouille (chaudement recommandé).
Octave Mouret, rencontré lors de ce dernier tome, a transformé la petite boutique de Mme Hédouin en un grand magasin employant des centaines de personnes et mangeant petit à petit tous les commerces du coin. D'abord dans le textile, il finit par vendre des accessoires et des souvenirs. Il s'agit vraiment d'un témoignage de l'implantation des grands magasins et de leur influence sociale en lien avec les travaux d'aménagement de la capitale.
Denise est une jeune femme discrète qui souhaite simplement que ses frères ne manquent de rien. Elle se sacrifie souvent pour eux (financièrement surtout). Elle figure cette provinciale débarquée à Paris, un peu perdue, ne sachant trouver sa place au milieu du foisonnement. Ses collègues ne l'aident pas, se moquent d'elle. Elle a des difficultés à évoluer mais à force de ténacité et de douceur, elle parvient à s'imposer. C'est ce caractère qui intrigue Mouret et le pousse à s'intéresser à elle.
Cela reste dans l'esprit Zola, avec une peinture sociale de l'époque et la descente aux enfers d'une certaine classe, là les petits commerçants. On assiste impuissants à leur ruine, au profit du Bonheur où les dames passent des heures à fureter dans les rayons. L'auteur nous montre des femmes totalement obsédées par les vêtements et les dépenses. Cette image est bien sûr à replacer dans son contexte de XIXe siècle. L'effervescence de la nouveauté grise totalement les clients qui ont déjà l'impression d'entrer dans un nouveau siècle.
Lien : http://voulezvoustourner.blo..
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