Voilà un an qu'il attendait sagement que je le reprenne. Commencé début 2021 juste après Germinal, je n'avais pas réussi à m'y mettre correctement. Après 2 chapitres lus dans la douleur, je l'avais laissé tomber.
Mais on ne s'éloigne jamais trop longtemps de
Zola et les débuts d'année sont généralement une bonne période chez moi pour le lire.
Et voilà donc un nouvel épisode des Rougon-Macquart de fini. Et pas des moindres puisque c'est celui dans lequel Émile
Zola a placé le plus de lui... et de son ami Cezanne.
Même si le personnage du peintre maudit, Claude Lantier, n'est pas très flatteur ou, fort heureusement, proche du destin du peintre.
Ici,
Zola démontre une fois encore son talent pour décrire parfaitement son époque et ses évolutions. La misère, la maladie, le désespoir et la fatalité. Couplés ou décrits à travers le prisme de l'Art qui connaîtra de grands changements avec l'arrivée de nouveaux courants. Mais comme chaque fois, la modernité se heurte à la tradition.
C'était un beau
Zola avec sa traditionnelle fin qui vous laisse K.O.
Et j'en ressors avec l'envie d'aller au musée pour découvrir et en apprendre encore plus sur l'impressionnisme et l'évolution de la peinture au XIXè siècle.
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