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Critique de lecassin


« La faute de l'abbé Mouret », paru en 1875 est le cinquième volume des « Rougon-Maquard », et le deuxième volume de la série à traiter du catholicisme.
On avait vu, dans le volume précédent, « La conquête de Plassans », Serge Mouret fils de François Mouret et de Marthe Rougon, rejoindre le séminaire sur les conseils de l'abbé Faujas. Ordonné prêtre, il se voit confier à sa demande la misérable paroisse des Artauds, non loin de Plassans , en fait, le Tholonet, au pied de la Montagne Sainte-Victoire dans l'arrière pays provençal…

Serge vit là, en ascète vouant un culte immodéré à la Vierge Marie, avec Désirée sa soeur dont l'esprit simple a développé une passion tout aussi simple pour sa basse-cour ; avec Teuse la bonne, particulièrement revêche.
Victime de la typhoïde , son oncle, le Docteur Pascal, décide de l'envoyer se refaire une santé au calme du « Paradou », un parc à l'abandon, vestige d'une propriété érigée au XVIIIème siècle par un riche propriétaire afin d'y abriter ses amours. Là, vivent Jeanbernat, le gardien - un mécréant - et sa nièce, la jeune et belle Albine. Serge finit par se remettre de sa maladie, mais, amnésique, a tout oublié de sa condition de prêtre…

Un cinquième volume qui ne laisse pas indifférent. On adore, ou on déteste…
Pour ma part, je fais partie de ceux qui ont adoré, et plus particulièrement pour la partie centrale du roman, celle du « Paradou » ; et jusque dans l'explosion végétale même si quelques longueurs peuvent faire penser par moments à un étalage de catalogue de jardinerie. Amateur de Claude Monet, elle représente pour moi l'illustration de l'impressionnisme en littérature.
Et puis, le jardin d'Eden n'était-il pas tel que celui-là ? qui jeta Adam et Eve dans les bras l'un de l'autre… le « Paradou », une explosion de lumière, de couleurs et de senteurs. Giverny-esque !
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