Je n'aurais jamais cru qu'une lecture de
Zola puisse être si laborieuse. Là où d'ordinaire, j'enchaîne allègrement les pages me régalant de cette écriture, ici j'ai dû me forcer pour avancer dans l'histoire chapitre après chapitre. Même les descriptions qui d' habitude m'enchantent m'ont laissé indifférent.
Émile
Zola aborde ici le thème de la religion avec l'abbé Serge Mouret vu dans le tome précédent "la conquête de Plassans". Je dois vous avouer que je savais d'avance de par ce sujet que ce livre n'allait sûrement pas être parmi mes préférés. Cela s'est confirmé très vite même si le début était plutôt agréable à lire. Par contre, au moment où l'auteur recrée un jardin d'éden avec de nouveaux Adam et Ève, il m'a perdu, le reste a suivi à l'avenant, limite mièvre.
J'ai également trouvé qu'il y a de nombreuses incohérences que je n'ai pas compris.
Comment se fait-il que l'abbé Mouret, au début du livre 2, semble avoir tout oublié de ce qu'il était ? Peuvent-ils vraiment marcher des heures dans le jardin sans en voir les limites ? Albine peut-elle vraiment décédée juste en respirant le parfum de fleurs ?
Heureusement, les personnages secondaires Désirée et la Teuse, très réussis, m'ont permis d'agrémenter ma lecture. de même, le combat interne que mène l'abbé Mouret n'est pas inintéressant, d'ailleurs j'ai trouvé le passage
où l'église est détruite lors d'une hallucination très bon.
Bref, une grosse déception qui, je l'espère, sera effacée par la lecture du prochain tome.
Commenter  J’apprécie         274