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Critique de judie


Nana, le 9ème tome des Rougon-Macquart est un livre que Zola résume parfaitement bien : « le sujet de Nana est celui-ci : toute une société se ruant sur le cul. Une meute derrière une chienne, qui n'est pas en chaleur et qui se moque des chiens qui la suivent. » En effet, où est Nana, tous ses « amis » y sont. On veut l'admirer, la regarder et la contempler. Tout le monde veut être dans sa chambre et dans son lit, qu'importe le prix.

Nana, c'est aussi à mon avis quelqu'un qui prend sa revanche par rapport à ses origines. En effet, comme on le voit dans l'Assommoir, Nana vient d'une famille pauvre, avec des parents alcooliques. Et on la voit, ici, vivant dans un luxe de plus en plus grand, vidant les poches de tous les homes qu'elle croise. Elle montre que quand on veut quelque chose, on peut le faire. Mais Zola montre à juste titre que retomber dans un milieu précaire est rapide (quand elle vit avec Fontan).

Concernant le livre et l'histoire, je n'ai pas vraiment aimé la première moitié du roman. Zola raconte pendant des pages et des pages des scènes bourgeoises et je trouve ça ennuyant. La seconde moitié du roman est mieux, car il y a un peu moins de ces scènes bourgeoises.

J'ai fini ce roman avec un avis mitigé : certes, il est un peu ennuyant, mais Zola montre un autre côté de la bourgeoisie qu'on ne voit pas forcément.

Lien : https://www.babelio.com/ajou..
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