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Critique de Noiredencre


On pense avoir à faire à un garçon de 10 ans pas très éveillé, il en 21. Il prend tout au pied de la lettre et avec la plus grande naïveté. Il va apprendre ce que c'est que rire et courir, se confronter aux autres pour la première fois.

A partir d'une histoire sordide et tragique, Muriel Zürcher parvient à nous offrir un condensé de bonne humeur et de joie de vivre, et elle nous incite à rêver davantage. Quelle est sa recette ?
C'est une histoire qui sonne juste et actuelle, qui résonne en nous d'une façon ou d'une autre. Il est impossible de ne pas s'impliquer émotionnellement !
On a tous eu des rêves inaccessibles.
On a tous subi des traumatismes marquants.
On a tous eu une âme d'enfant ; certains l'ont conservée intacte, d'autres l'ont enfoui au tréfond d'eux-mêmes, toutefois elle ne demande pas grand-chose pour rejaillir.
Notre regard sur le monde est très personnel, individuel. Chacun a une perception singulière de ce qui l'entoure. La confrontation à l'autre n'est pas des plus aisée, elle nécessite une certaine pratique. Et la perte d'un proche est tout aussi difficile, le deuil est plus ou moins long, passe souvent par l'étape du déni.
C'est cet ensemble de réflexions qui émerge de ma lecture … et il m'est délicat de la résumer en quelques lignes.
Des personnages variés, vrais et tendrement attachants jusqu'aux animaux. de bons mots savoureux, des dialogues truculents avec de nombreux qui pro quo. Un ton enjoué avec des passages très émouvants qui touchent notre corde sensible. Des situations cocasses, burlesques et également tragi-comiques. Une intrigue certes quelque peu édulcorée… cependant la thématique n'est-elle pas la force de croire en nos rêves ? alors pourquoi pas, après tout, se laisser porter par une dose de magie et un zest de fell good !
Je n'ai pas encore parlé de la couverture, très représentative du récit ; de la mise en page avec un compte à rebours comme pour un décollage ; l'alternance des points de vue avec des chapitres à la première personne (Alistair) et d'autres à la troisième personne (Yaro).

Je l'ai abordée en toute confiance car j'aime l'écriture de Muriel Zürcher. Aucun de ses romans ne m'a déçue à ce jour. Néanmoins je reste bluffée par ce nouveau roman : une merveille !

(Merci aux Editions Thierry Magnier et à babelio pour cette masse critique)
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