Les livres de
Cizia Zykë et en particulier
Sahara me plongent systématiquement dans un état de perplexité et d'admiration coupable.
Dans ce livre j'ai apprécié encore une fois l'aventure décomplexée et la figure de l'aventurier qui n'a peur de rien et surmonte toutes les épreuves. La peinture de l'Afrique saharienne est prenante, criante et puante mais aussi brute et sincère.
Mais le sentiment que j'ai eu dès les premières pages ne m'a pas quitté et s'est même parfois renforcé : la honte ! La honte de lire certains propos et de tout de même continuer à lire ce bouquin malgré tout. C'est souvent très immoral, illégal et
Cizia Zykë est un enfoiré de première, mysogine, violent et pédophile, et il ne s'en cache pas une seconde ! La sincérité et la complexité du personnage, la sensation d'être face à quelqu'un d'hors normes me tiennent malgré tout en haleine. Dommage tout de même que le livre se termine de façon assez abrupte, comme inachevé.
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