Boeuf ; malhonnête; macho ; misogyne ;
Cizia Zykë n'avait pourtant pas que des qualités.
D'abord un style sans grande envergure qui nous rappelle qu'on est censé lire l'autobiographie d'un délinquant et pas un chef d'oeuvre de la littérature. Puis il y à l'idéologie : La fin justifie les moyens, toujours. Tout est bon pour s'enrichir et si possible tout dépenser en une nuit d'ivresses et de débauches. Des valeurs sûrs s'il en est...
Pourtant, malgré cela, le plaisir de lecture est là, bien présent et c'est d'un plaisir coupable dont il s'agit mais y à t'il de plaisirs qui ne soit pas coupable ?
Si l'on est pas obligé de croire à l'authenticité des évènements qui sont décrits, le récit sent le vécu, sentiment renforcé par l'absence de politiquement correct, cette notion étrange qui ne semble pas avoir de prise sur l'auteur et encore moins sur la réalité. L'indifférence au quand diras t'on dans les salons Parisiens, voila une bonne raison pour lire du
Zykë, un auteur à prendre pour ce qu'il était c'est à dire du divertissement pure.
Commenter  J’apprécie         10